Congrès extraordinaire de l’AJD: Le MRN avale l’AJD   
21/08/2007

Le congrès extraordinaire de l’AJD, dit "Congrès de la réconciliation nationale et de l’élargissement"s’est ouvert samedi 18 août à l’Ancienne Maison des Jeunes et s’est poursuivi jusqu’au 19 août. M. Cissé Amadou Cheikhou Premier secrétaire de l’AJD a ouvert le congrès en présence des membres du bureau politique, du conseil national de l’AJD, des délégués de sections de ce parti , du président du Mouvement pour la Réconciliation Nationale (MRN) Ibrahima Moctar Sarr ainsi que des invités comme . Ahmed Ould Daddah président du RFD, Mohamed Jemil Mansour président du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-Islamistes ), Khalil Ould Tiyib membre du bureau exécutif de l’APP, Mme Kadiata Malick Diallo, dirigeante et députée UFP. Il y avait également la présence d’ambassadeurs accrédités en Mauritanie et d’une foule venue nombreuse.



M Cissé a souligné que le congrès est un événement important qui se tient dans un contexte particulier où la Mauritanie a enregistré de bonds qualitatifs en matière de démocratie avant de souligner que la candidature de M Sarr Ibrahima Moctar (qui a recueilli plus de 7% des suffrages aux élections présidentielles de mars 2007) a crée un véritable mouvement de convergence de plusieurs dizaines de milliers de militants vers le MRN . C’est en tirant la leçon de cet afflux massif vers le MRN que l’AJD -indique M. Cissé- a décidé suite aux assises de son conseil national de mettre l’AJD à la disposition du MRN . Le congrès va être donc l’acte d’appropriation de l’AJD par le MRN

 

Les gardes de corps du Premier Ministre tabassent un journaliste: Vive indignation

Le journaliste Mohamed Mahmoud Ould Moghdad de Radio Mauritanie a été victime jeudi 16 août, alors qu’il couvrait la visite du Premier ministre au ministère de la Santé, d’une bastonnade en règle de la part des gardes de corps qui accompagnaient le Premier ministre Zeine Ould Zeidane
La presse mauritanienne audiovisuelle et écrite, publique et privée a organisé vendredi 17 août un sit-in devant les locaux de Radio Mauritanie, en signe de protestation contre l’agression dont a été victime le journaliste alors qu’il effectuait son travail.
Les journalistes ont brandi des slogans appelant à la protection des journalistes, surtout s’ils sont en train d’accomplir leur travail, et demandant aux journalistes de poursuivre leur action jusqu’à ce que les auteurs de l’agression présentent leurs excuses et soient sanctionnés.
Les journalistes exerçant à Radio Mauritanie ont fait parvenir leurs revendications, à ce sujet, aux milieux concernés à la Primature au ministère de la culture et de la communication et à la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA)
Il est à souligner que la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA) a rendu public un communiqué, dans lequel elle condamne l’atteinte à l’intégrité physique portée contre le journaliste de la Radio Mohamed Mahmoud Ould Moghdad dans l’exercice de sa mission.
La HAPA a estimé qu’aucune circonstance ne doit justifier le recours à la force physique à l’encontre d’un journaliste dans l’exercice de ses fonctions et condamné avec force, cet acte inacceptable et appelé les autorités publiques à engager les investigations nécessaires pour situer les responsabilités et pour que justice soit faite.

 

Mauritanie - CEDEAO : Vers le parachèvement d’un accord de partenariat


Un accord de partenariat entre la Mauritanie et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sera parachevé d’ici la fin de l’année en cours
La Mauritanie et la CEDEAO ont annoncé vendredi 16 août avoir jeté de nouvelles bases de coopération et de partenariat suite à une visite d’une délégation de haut niveau de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), conduite par son président de commission, Dr Mohamed Ibn Chambas. Le communiqué sanctionnant la visite de Mohamed Ibn Chambas à Nouakchott, précise que les deux parties réaffirment leur détermination à renforcer leur partenariat dans tous les domaines d’intérêt commun.
A l’occasion de la signature du communiqué final, le ministre mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine, a précisé que les deux parties s’engagent dans ce processus à un moment important de l’histoire de la sous-région et de l’Afrique de l’Ouest, estimant que le défi majeur est de parvenir à des accords avant d’entamer les négociations avec les pays européens.
Notre ministre des Affaires étrangères a déclaré que la CEDEAO et la Mauritanie «sont obligées» d’aller vite car la dérogation accordée aux ACP arrive à échéance à la fin de cette année et, conformément aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), celle-ci ne pourra pas être prorogée au-delà de la fin de cette année. Il a estimé que la mise en place de ce cadre devant régir dorénavant les rapports des deux parties avec l’Union Européenne nécessite des réformes importantes et profondes.
L’Accord de Cotonou a été signé le 23 juin 2000 pour une durée de 20 ans entre la Communauté européenne, ses Etats membres et les 77 pays Afrique Caraïbes Pacifique (ACP). Il met en exergue l’importance de l’intégration dans le commerce mondial et prévoit la mise en œuvre progressive d’accords de partenariat économique (APE) entre l’UE et les ACP regroupés en plusieurs ensembles régionaux.
«Nous sommes liés par l’histoire et la géographique et, au delà de tout accord spécifique, la Mauritanie et la CEDEAO sont naturellement appelés à travailler ensemble, à coordonner leurs efforts en vue de renforcer les liens qui les unissent et contribuer à la libéralisation de l’économie de la sous-région et à l’intégration africaine », a notamment déclaré M. Ould Mohamed Lemine. Quant au président de Commission de la CEDEAO, M. Chambas, il a noté que le communiqué final constitue un important pas dans la volonté d’un développement harmonieux de la sous-région et de l’Afrique toute entière. Il s’est dit confiant du rôle particulièrement important que jouera la Mauritanie dans les négociations futures avec l’Union Européenne. On rappelle que la Mauritanie s’était retirée de la CEDEAO en 2000.

 

A Bir En-nar (puits de feu, en Hassaniya): Un permis de recherche pour une société australienne
La compagnie minière australienne Murchison United NL a reçu de la Mauritanie six licences d’exploration de l’uranium pour une superficie couvrant 8.200 km2 dans le nord du pays. "La compagnie a reçu six licences d’exploration d’uranium (...) en Mauritanie couvrant 8.200 km2, avec deux permis supplémentaires en attente d’approbation", affirme Murchison sur son site internet. La sixième licence lui a été attribuée il y a moins de deux mois, selon un communiqué daté du 28 juin. Les zones concernées par les licences "sont dans le nord du pays, près de la ville de Bir Moghrein et dans la région de Bir En Nar", précise ce texte.
L’étendue est illustrée sur le site par un cadre délimitant un grand espace dans le Tiris Zemmour. Selon Murchison, des négociations sont en cours pour lui permettre "l’accès à une plateforme de forage, afin de débuter un programme de forage sur un de ses permis à Bir En Nar. La société australienne affirme par ailleurs mener dans le pays un programme de prospection lancé à une date non précisée. Elle évoque des résultats encourageants obtenus en octobre 2006 à l’issue de l’analyse d’échantillons prélevés dans la zone où elle est autorisée à explorer. Les prélèvements ont été étudiés dans un laboratoire basé à Vancouver (ouest du Canada).

 

Accord entre l’OIM et la Mauritanie
Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mohamed Salek Ould Mohamed Lemine, et le directeur général de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), Brunson Mckinley, ont signé , à Genève, un accord portant sur l’ouverture d’un bureau de l’OIM à Nouakchott. Saluant la signature de cet accord, M. Mckinley a mis en exergue "le rôle toujours plus important de la Mauritanie en termes de coopération internationale dans le domaine des migrations". Il s’est également félicité du renforcement du partenariat de son organisation avec le gouvernement mauritanien tant en ce qui concerne les priorités fixées par ce pays en matière de migrations que les droits des migrants. Selon un porte-parole de l’OIM, les futures aires de coopération entre les deux parties incluent des programmes de retour volontaire et de réintégration à long terme des migrants irréguliers bloqués en Mauritanie, des campagnes d’information portant sur les dangers auxquels sont confrontés les migrants irréguliers et une coopération technique en termes de gestion des migrations et de renforcement des capacités En février 2007, un atelier organisé conjointement par l’OIM, le ministère de la justice et les services de coopération de la police française, a réuni des juges et des procureurs venus de toute la Mauritanie pour examiner les possibilités en matière de poursuite des trafiquants d’êtres humains, à travers la mise en oeuvre de la convention internationale des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses protocoles, ratifiés par la Mauritanie en 2005. Ces dernières années, en coopération avec le Gouvernement mauritanien et d’autres partenaires, l’OIM a fourni une aide humanitaire à des centaines de migrants victimes des trafiquants d’êtres humains et bloqués en Mauritanie. Cette aide comprend une assistance au retour volontaire dans leur pays d’origine. L’accord signé par l’OIM et la Mauritanie accorde à celle-ci les mêmes privilèges et immunités que ceux accordés aux membres du personnel des Mations Unies en vertu de la convention de 1947 sur les privilèges et les immunités des Nations Unies. La Mauritanie est membre de l’OIM depuis juin 2003.

 

L’émir repenti, Ben Messaoud dénonce les méthodes du chef GSPC
L’ ex "Emir"de la zone 9 (sud) du GSPC, Benmessaoud Abdelkader, alias Mossaab Abou Daoud, qui s’était rendu en juillet aux autorités, a dénoncé, mardi 14 août , les méthodes imposées par l’ Emir national" du GSPC Droukdel Abdelmalek et s’est dit convaincu du "non fondé du djihad en Algérie". Dans un long entretien avec des journalistes, Benmessaoud est longuement revenu sur les dissensions qui minent le GSPC et, plus particulièrement, les rivalités au niveau de la chefferie. Benmessaoud a fait le lien entre les méthodes du GIA et celles imposées par Droukdel, alias Abou Mossâab Abdelwadoud, qui "est sorti de la voie de Dieu en s’attaquant à tous ses frères algériens musulmans, comme l’avait fait avant lui Antar Zouabri". Il a saisi l’opportunité de cette rencontre avec les journalistes pour révéler la "réalité cruelle des maquis terroristes" et adressé une lettre ouverte aux jeunes musulmans algériens, leur prodiguant des conseils et les invitant à "suivre la voie tracée par l’islam véritable et non celle adoptée par Abou Mossâab Abdelwadoud". Benmessaoud a, par ailleurs, apporté des précisions sur les raisons ayant motivé sa repentance, dictée par "le non fondé du djihad en Algérie, sur lequel les ulémas se sont prononcés, et son rejet par le peuple algérien".

 

Discussions secrètes entre services secrets Allemands et Talibans
Les services secrets allemands «BND» ont mené des discussions secrètes avec les Talibans durant plusieurs mois en 2005, affirme l’hebodmadaire allemand Der Spiegel dans un article à paraître lundi 20 août Les services de renseignements extérieurs (Bundesnachrichtendienst) souhaitaient savoir si les Talibans étaient prêts à prendre leurs distances avec Al-Qaïda. Ils ont pour ce faire rencontré à plusieurs reprises des représentants des Talibans, notamment en Suisse, précise le magazine sans citer ses sources. En échange d’une éventuelle coopération, les services secrets leur auraient proposé une aide à la reconstruction d’infrastructures, comme des hôpitaux ou des mosquées, selon la même source. Ces contacts ont toutefois été interrompus à la fin de l’été 2005, les Afghans en contact avec le «BND» n’étant pas en mesure de prouver qu’ils parlaient au nom de la direction des Talibans.

 

Pertes de 7 milliards de dollars par les internautes aux USA en raison de problèmes dans le réseau
Les internautes américains ont perdu plus de 7 milliards de dollars durant les deux dernières années en raison des problèmes causés par les virus informatiques, les programmes pirates (Spywares) et les escroqueries, indique lundi la revue ‘‘Consumer reports’’.
Une enquête sur "L’état du réseau" réalisée par la revue auprès de plus de 2.000 foyers aux Etats-Unis ayant accès à la toile Internet, révèle que 25 PC d’internautes dans le pays sont exposés à ce type d’escroqueries ou à des problèmes cybernétiques.
Les virus informatiques et les Spywares (qui piratent des informations relatives à l’usager et les revendent aux entreprises de publicité ou celles intéressées par les pages visitées par le navigateur) constituent les principales causes des dépenses des internautes américains.
Selon l’enquête, les Américains ont dépensé au moins 5 milliards de dollars durant les deux dernières années pour des réparations et des rechanges afin de résoudre les problèmes provoqués par les virus informatiques et les Spywares.
A elles seules, les virus, qui affectent 28 PC des foyers (même pourcentage que l’an précédent), ont poussé 1,8 million de foyers environ à remplacer leurs ordinateurs durant les deux dernières années.
S’agissant des Spywares, 33 PC des internautes interrogés n’utilisent aucun type de protection contre ce genre d’espionnage, ce qui a obligé quelque 850.000 ménages à changer d’ordinateurs durant seulement les six derniers mois.
La revue "Consumer reports" estime que 3,7 millions de ménages aux Etats-Unis se connectent au réseau Internet sans aucun type de protection (Firewall) et 17 PC parmi eux n’utilisent aucun antivirus, bien qu’ils assurent que la protection contre le courrier électronique indésirable (Spam) s’est améliorée. Le "phising", supplantation d’identités corporatives pour obtenir des données et clefs bancaires privés à travers le courrier électronique, constitue aussi une menace et une principale cause de pertes pour les usagers du réseau Internet, relève la même source. Au moins 8 PC d’internautes interrogés (près d’un million de foyers) ont été victimes de l’une de ces escroqueries, un pourcentage similaire à celui de l’enquête de l’année écoulée.


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