Les medias proches des islamistes du parti Tawassoul accentuent ces jours-ci la pression sur l’UPR avec des révélations plus ou moins gênantes. La pression a pris un nouveau tournant avec la diffusion anticipée par le site « Zahraa » des investitures de l’UPR aux législatives, créant, avec une certaine perfidie, un vaste mécontentement dans...
...les rangs de l’UPR. Cette manœuvre médiatique ajoutée à la divulgation d’une vaste opération d’inscription des militaires à Ouadane dans la perspective d’aider un candidat parent au président Aziz ainsi que les informations parues sur Alakhbar et relatives à des inscriptions de pièces d’identité sur le fichier électoral au Brakna interviennent après les révélations -de mêmes sources- sur l’implication d’une brochette de généraux et des ministres du Gouvernement dans la sensibilisation sur l’inscription la liste électorale et la confection des listes candidates. D’ailleurs l’un des ministres dût –selon Alakhbar- brandir un flingue à Kiffa pour ne pas se faire lyncher. La CENI n’a pas réagi à ces graves allégations et l’UPR généralement craintive et compréhensive devant les islamistes a timidement réagi à travers un communiqué publié le 11 octobre dans lequel ce parti dit que les investitures pour les législatives sont encore à l’étude, que le parti est ouvert aux journalistes et qu’il les prie de s’assurer de la véracité de leurs informations. L’UPR semble ménager Tawassoul son unique partenaire de l’opposition radicale à jouer le jeu dont il dit d’ailleurs ne pas accepter les regles. Ce qui explique peut être cette campagne médiatique prématurée, prélude à un retrait de la compétition ou la contestation des résultats du scrutin.
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