Des concurrents aux programmes divergents apportent leurs soutiens à un concurrent dans l’entre deux tours d’une élection présidentielle. Le président une fois élu, les récompense pour leur allégeance, consacrant-il est vrai- une vertu rare chez nous : le respect de la parole donnée
D’autres partis regroupant plusieurs candidats s’étaient opposés, et avient perdu. Mais au lieu de jouer leur rôle de nouvelle opposition, de recours et de contre pouvoir, ils s’empressent d’exprimer leur disponibilité à intégrer le Gouvernement. Résultat : un paysage politique où, on ne sait plus qui est quoi? Qui doit faire quoi? Le Président Sidi est aujourd’hui dans une position exceptionnelle. Il est au dessus de la mêlée, élu par ses alliés et ses adversaires, courtisé par ses adversaires. Les critiques les plus acerbes viennent aujourd’hui du «Mithagh» et des « Indépendants» ses premiers soutiens, submergés par le flot. Vers quelle configuration allons-nous ? L’ex-CFCD ne veut pas jouer son rôle, et nous ne pouvons guére compter sur le «Mithagh» et les «Indépendants» pour le faire. Recherche deseperement contre pouvoir ! Isselmou Ould Moustapha
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