Mme Naha mint Mouknass notre ex-ministre des affaires étrangères a quitté le gouvernement à l’issue d’un léger remaniement ministériel opéré le 22 mars. Son départ serait provisoire dit-on car elle pourrait reprendre rapidement du service comme Ministre secrétaire général de la présidence ou comme Premier ministre.
Selon nos sources, Mme Mint Mouknass continuera aussi à avoir un œil sur la diplomatie, notamment les dossiers où elle a marqué des points comme les relations avec la Libye et ce, au cas où le tonitruant "Guide" parvient à se maintenir ou qu’il devienne un maquisard, ainsi que sur les dossiers des relations avec le Venezuela, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas. «Naha» a cédé les affaires étrangères à l’ex-ministre de la défense Hamadi Ould Hamadi qui brillé à la tête de ce département devenant lui aussi un premier ministrable potentiel en dépit des démêlés de nos troupes au nord-Mali et des attentats à la voiture piégée déjoués le 2 février dernier aux portes même de Nouakchott. Ould Hamadi devient le patron de la diplomatie mauritanienne dans un contexte de guerre internationale contre l’ex-ami libyen. Il pourra comme signe de changement se voir confier la mission de défendre la position de la communauté internationale et de ses frappes lancées contre le dictateur libyen. Sur un autre plan Ahmedou Ould Idey un économiste, ex-cadre de Mauritel et jusque là ministre en charge de l’enseignement fondamental devient ministre de la défense grimpant ainsi dans l’échelle gouvernementale .Une ascension méritée pour ce fils de Tintane et d’Aioun à la fois, que les enseignants et les élèves pleureraient néanmoins avec des larmes de crocodiles Gageons que Ould Idey saura capitaliser les acquis et la vision très éclairée (12 volts ) dit-on, de son prédécesseur Hamadi Ould Hamadi .
Le remaniement du 22 mars a vu la nomination du très spécial Hamed Ould Hamouny ex-secrétaire général du ministre de la culture qui devient ministre en charge de l’enseignement fondamental.
Bravo ! un «messoumi» fait son entrée au gouvernement consacrant ainsi le nouvel esprit de justice sociale qui fait que les ensembles qui ont été marginalisés ne le sont plus et peuvent même aspirer à être sur-représentés.
Mais au delà du redéploiement des compétences et des hommes de confiance ainsi que du changement des fusibles, le dernier rajustement semble avoir été opéré pour faire partir une femme, dont on entendra encore parler MAOB
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