Me Hamdy Ould Mahjoub ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement a indiqué le 21 décembre devant les parlementaires que son département planche, sur une réforme de la presse publique et privée, soulignant qu’une loi régissant la presse électronique verra bientôt le jour.
Le ministre répondait à une question orale du député Mohamed Jemil Ould Mansour, président de Tawassoul, un parti d’obédience islamiste.
Me Ould Mahjoub a indiqué que la liberté d’expression et celle de la presse, de manière particulière, constitue des choix irréversibles pour président Ould Abdel Aziz . Il a par la suite passé en revue les contraintes et les réalisations de son département lesquelles n’ont pas été accomplies « dans les périodes précédentes» a-t-il dit. Ould Mansour avait souligné que les médias officiels ne reflètent pas « le vrai visage de la société mauritanienne, des différents courants politique et des préoccupations du citoyen mauritanien, mais s’occupent seulement de faire les louanges du régime », se demandant quel sort a été réservé à certaines réformes que le Premier ministre avaient promises devant le parlement lors de la présentation de son Discours de Politique Générale du Gouvernement pour l’année 2010. Le ministre de la Communication a indiqué que les medias publics (radio, télévision et agence) sont ouvertes devant tous les partis politiques mauritaniens et que jamais il ne leur a été l’ordre de ne pas couvrir les activités de l’opposition, ajoutant que des lettres ont plusieurs fois été adressées à celle-ci pour prendre part à des débats et réfutant, du coup, que la liberté de la presse ait connu une quelconque régression avec le pouvoir actuel. La séance consacrée à la question orale posée au ministre de la communication a été marquée par une sortie du redoutable député de Nouadhibou M Ghassem Ould Bellali à l’adresse du député de Moudjéria (encore célibataire à l’age de 50 ans, rapporte alakhbar.info), lequel, l’avait aupravant indexé.
«Je peux parler, moi, parce que j’ai une maison et des enfants. Je peux parler, parce que je ne suis pas comme celui qui n’a pas là où se coucher», a déclaré Ould Bellali.
Hum…Où se coucher!? le député de Nouadhibou faisait-il allusion à un toit, à un lit, ou à autre chose?
IOM
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