Une mission d’observation de l’UE à Nouakchott: «Nous sommes une équipe technique et non politique»   
05/10/2006

 Une mission d’observation électorale de l’Union Européenne conduite par Mme Marie–Anne Isler-Beguin est arrivée à Nouakchott mardi, après midi. La mission européenne venue  superviser  les élections législatives et municipales prévues le  19 novembre 2006 comprend des 5 experts, auxquels s’ajouteront  20 autres observateurs, chargés de suivre la campagne et les préparatifs pré-campagne.



 Les observateurs de l’Union Européenne, ont été reçus mercredi par le  Chef de l’Etat au palais présidentiel. Il  s’agit d’une mission technique indépendante de suivi et d’observation du processus électoral qui restera chez nous  jusqu’en  décembre 2006 pour accompagner le processus, et veiller à ce que ces élections soient libres, honnêtes et sérieuses.
Les observateurs jugent que les missions d’observation des élections de l’UE représentent un moyen important pour améliorer la transparence  des scrutins et d’établir la confiance dans le processus démocratique. A rappeler tout de même, que par le passé, les missions d’observations venus chez nous, n’ont pas empêché la fraude lors des élections notamment dans les coins reculés du pays.
Jeudi 5 octobre,  Mme Marie-Anne Isler Beguin, chef de la mission d’observation électorale de l’Union européenne en Mauritanie  a déclaré lors d’une conférence de presse que "tous les instruments pour réaliser des élections transparentes en Mauritanie sont réunis.
"Tous les instruments sont là, le reste se trouve entre les mains des autorités et de la classe politique et il serait dommage que l’occasion soit ratée", a ajouté Mme Isler Beguin à la presse après avoir installé son équipe composée d’une centaine d’observateurs.
La chef des observateurs européens a toutefois constaté "qu’il n’y a pas de rupture, mais apparemment il n’y a pas de confiance" entre la junte et les partis politiques. Les partis ont récemment accusé le chef de l’Etat de vouloir favoriser les candidatures indépendantes pour amoindrir leur influence.
"Nous sommes une équipe technique et non politique, nous voulons pour le moment nous garder d’appréciations politiques", a-t-elle affirmé.
Mais "pour la première fois, il existe un consensus et une volonté affichée de mener un processus électoral sans faille et ils doivent être réellement mises en oeuvre", a-t-elle poursuivi.
Selon des sources officielles, le Président Ely  s’apprête à recevoir le week-end les chefs de partis politiques pour renouer le dialogue afin de "rétablir la confiance".


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