Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a critiqué au cours d’une réunion tenue le 25 octobre avec les présidents des conseils d’administration (PCA) des établissements publics et semi-publics, la budgétisation d’énormes dépenses au profit de la faune des PCA devenue un fardeau pour leurs établissements.
Les PCA au lieu de contrôler les établissements dont ils président les conseils veillent surtout à avoir d’énormes avantages (voitures et prises en charge totale) et se retrouvent neutralisés par les ordonnateurs des budgets qui en font à leur guise.
Il faut reconnaître tout de même que le président de la République a posé le doigt sur la plaie, car le poste de président de conseil d’administration est une planque qui n’exigeait aucune compétence et comporte beaucoup d’avantages et pas de risques.
Ce poste pour "caimans" est l’apanage en Mauritanie de catégories évoluant entre celle des jeunes loups aux dents longues et les personnages séniles du troisième age, qui ont déjà tout pris au pays sans lui avoir suffisamment donné.
IOM
|