Le Maire-Sénateur de Bassiknou réagit à la presse malienne : Droit de réponse    
07/01/2009

Depuis l’attaque de Nampala, certains journaux maliens (ils se reconnaîtront) s’emploient désespérément à impliquer mon pays et ceci, malgré la condamnation formelle de l’opération par les plus hautes autorités et le message de solidarité adressé au peuple malien à cette douloureuse occasion.



A travers cette campagne qui est -faut il le rappeler- du même ordre que celle qui avait fait suite à l’attaque de la base militaire malienne de Diabaly de mai 2008, où, pour mémoire, la Mauritanie a été qualifiée de «base arrière» des combattants touaregs, ces journaux croient établir un lien avec certaines personnalités de haut rang, dont ma propre personne.
Au-delà de la diffamation qualifiée dont j’ai fait l’objet et l’atteinte grave à ma dignité personnelle (je vous épargne le langage de «caniveau» utilisé), c’est l’institution et les populations que j ’ai l’honneur de représenter qui sont tout simplement insultées.

Le plus grave est que ces brûlots tentent vicieusement d’insinuer une espèce de « plan de déstabilisation» qui serait soutenu par l’Etat mauritanien, ignorant délibérément la profondeur des liens qui unissent les deux pays et nations.

Que l’on se rassure, cette manoeuvre de manipulation de bas étage ou plus exactement «guerre par procuration» (dont je connais les vrais commanditaires) ne trompe personne, fort heureusement.
En ce qui concerne ma personne, j’aimerai rappeler à ces «faiseurs de feu de tous bois» un certain nombre de vérités :
- Je n’ai jamais rencontré la personne d’ibrahim Bahanga;
- Je n’étais pas dans la région pendant les évènements de Nampala;
-Les populations qui m’ont élu et le milieu social dont je suis issu ont toujours vécu en bonne intelligence avec leurs frères maliens et ne sauront, à ce titre, sacrifier ces liens séculaires à quelque intérêt que ce soit
-Ma charge de Sénateur et mes obligations civiques sont suffisantes pour m’éloigner de toute action contraire aux intérêts de mon pays; ce qui, malheureusement, ne semble pas être le cas de ces journaux;
-Le peuple, le gouvernement et la grande majorité de la presse malienne ne pensent pas comme vous;
-La solidité des liens de fraternité entre nos deux peuples et la sagesse de nos gouvernants ne céderont pas à vos «chants de sirènes» (l’expression vautours serait d’ailleurs plus appropriée) et manoeuvres «d’apprentis sorciers ».
-En ce qui concerne les accusations graves qui m’ont été portées, je me réserve toutes les voies légales prévues à ce sujet.
Au vu de tout ce qui précède, je considère votre malheureuse «sortie» comme une tempête dans un verre d’eau dont le seul probable effet sera d’éclabousser ses propres auteurs.

 

Le 04 décembre 2009
Le Sénateur Mohamed Mahmoud Ould Sidi

 

Lire aussi :
http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=1964&categ=2

 

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