La Snim peut-elle s’éviter un sort à la ''Sonatrach'' ?   
10/01/2021

La Snim ambitionne de doubler sa production de minerai de fer à 24 millions de tonnes.
Mauvaise gestion, affaires de malversations et de détournement…



Si le fleuron industriel du pays, porté par le cours mondial du minerai de fer, affiche d’ambitieux objectifs, le scepticisme est de mise chez les observateurs quant à la réussite de son plan de développement stratégique.

Dans ses vÅ“ux au personnel de la Société nationale industrielle et minière (Snim), propriété à 78,35 % de l’État mauritanien et spécialisée dans l’exploitation des mines de fer de la région de Zouerate, son administrateur directeur général Moktar Ould Djaye a souligné que « la société avait réalisé en 2020 un niveau de production encourageant malgré les effets négatifs de la pandémie du coronavirus ». Il a précisé que « la société a vendu 12,5 millions de tonnes. Ces ventes représentent une augmentation importante par rapport à celles de 2019 ».

Cet optimisme est une bonne nouvelle pour le pays, car la Snim est le premier employeur de Mauritanie (6 000 salariés) après la fonction publique. Ses exportations principalement vers la Chine, le Japon et l’Allemagne représentent en moyenne 15 % du produit intérieur brut, 37 % des recettes d’exportation et fournissent 30 % des recettes de l’État.
jeuneafrique


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés