Le président constitutionnel placé en résidence surveillée à 250 Kms de Nouakchott   
13/11/2008

Le président constitutionnel Sidi Ould Cheikh Abdellahi a été transféré le matin du 13 novembre du "Palais des Congrés" à Nouakchott,  où il était en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 6 août vers  «Lemden» son village natal situé à 250 kms à l’Est de la capitale mauritanienne. Le "Palais des Congrés" doit abriter dans les jours qui suivent, des "Etats Généraux de la Démocratie" programmés par la junte pour retablir un nouvel ordre constitutionnel et ne pouvait donc servir de lieu de discussion de la démocratie et en même de centre de detention d’un président démocratiquement élu et renversé par les armes.

 



«Le président est arrivé à Lemden, nous nous apprêtons à le rejoindre. Il ne s’agit pas d’une libération mais d’un transfert du lieu de sa résidence surveillée» nous a indiqué une source de la famille du président Ould Cheikh Abdellahi.

«Nous demandons que le président soit rétabli dans ses fonctions et non pas le changement du  lieu de sa résidence surveillée» a indiqué  de son coté, Jemil Ould Mansour, président en exercice du Front National de la Défense de la démocratie (FNDD-coalition de partis anti-Putsch) dans sa première réaction à l’éloignement du président constitutionnel de Nouakchott.
Au milieu du mois de septembre, une source bien informée (et très proche de la junte au pouvoir) avait déclaré  que les militaires envisageaient  de libérer le président renversé,  mais n’entendaient pas le laisser résider à Nouakchott, d’où il pourrait être trés accessible à ses soutiens et surtout aux visiteurs étrangers.


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