La Mauritanie est le 2e marché de haut débit le moins abordable du monde   
30/11/2020

Dans un article publié sur son blog au début du mois de novembre 2020, le fournisseur de services financiers basé aux États-Unis NetCredit affirme qu’en Mauritanie, « la facture d’une ligne à 10 Mbps s’élèverait à 4 726,36 dollars (2,6 millions FCFA) ».



Ceci, alors même que le salaire moyen, se situe dans le pays à environ 60 dollars (33 000 FCFA). Ce qui en fait le deuxième marché de haut débit le moins abordable du monde.

La Mauritanie arrive juste derrière le Yémen où un contrat de large bande coûte près de 30 fois le salaire mensuel moyen, en raison de la guerre civile qui rend impossible la construction d’une infrastructure de large bande fiable. Cependant, du fait d’un défaut d’investissement, la Mauritanie manque cruellement d’infrastructures, ce qui fait s’envoler les prix des services Internet.

NetCredit estime que sur le continent africain, les prix du haut débit restent relativement peu abordables, comparés à d’autres régions du monde : « Les pires offres de 10 Mbps coûtent plus de 1000% du salaire mensuel dans certaines régions d’Afrique, grâce à des salaires à deux chiffres et à des vitesses qui atteignent à peine 4 Mbps. Même aux Seychelles, où les salaires sont comparables à ceux de la Hongrie, il faudrait dépenser 31,89% de ses revenus pour obtenir un débit de 10 Mbps, car la vitesse moyenne de téléchargement n’est que de 3,96 ».

Sur le continent noir, NetCredit cite des exemples positifs, à l’image de l’Afrique du Sud qui possède le marché du haut débit le plus abordable, avec 10 Mbps coûtant 31,89 dollars (17 539 FCFA) par mois, soit 7,74% du salaire mensuel d’un particulier.

L’Égypte, la Tunisie, l’île Maurice et le Maroc, disposent d’une infrastructure de télécommunications parmi les plus développées du continent. D’autres pays, comme le Botswana, le Mozambique, la Somalie et l’Éthiopie ont conclu des accords sur la large bande en vue de disposer d’un haut débit abordable.

afrik


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