Présentation de rapports sur le développement des activités de la pêche maritime et des chaînes de valeur   
22/01/2020

Les journées de concertation nationales sur le développement durable du secteur de la pêche qui se sont déroulées à Nouadhibou du 13 au 15 janvier courant ont vu la présentation de plusieurs rapports ayant pour objectif de



permettre au département d’élaborer une stratégie complète et globale en vue de permettre l’essor de ce secteur vital.

Parmi ces rapports figurait un rapport relatif au développement des activités de la pêche maritime e des chaînes de valeur, présentant un diagnostic détaillé qui a été établi après plusieurs rencontres avec les institutions du ministère des pêches et de l’économie maritime et avec l’ensemble des acteurs du secteur, et après exploitation de nombreux documents spécialisés.

Le rapport s’est appesanti sur les voies aptes à améliorer les performances du secteur à travers les nouvelles orientations, les suggestions d’organisation et de nombreuses activités dans le cadre de la restructuration qui sera mise en œuvre par la stratégie 2020-2024.

Le rapport indique que les ressources halieutiques de la ZEE mauritanienne sont exploitées par une grande diversité de systèmes d’exploitation battant pavillon national et étranger. La réglementation en vigueur définit deux régimes d’accès à la ressource : un régime national pour les navires, quel que soit leur pavillon, dont les prise sont débarquées, traitées et exportées depuis le sol national et un régime étranger pour les navires étrangers dont les prises ne sont pas domiciliées en Mauritanie. Le régime national englobe également les embarcations artisanales.

Le rapport révèle que :

- la flotte hauturière est composée de 182 navires, dont 150 battants pavillons mauritaniens, vétustes pour la plupart et ne répondant pas aux normes de sécurité.

- sur l’ensemble de la flotte côtière, 174 navires sont affrétés battant pavillon étranger.

Selon le rapport, ces navires côtiers sont à l’origine de l’augmentation considérable des volumes des petits pélagiques débarqués en Mauritanie ces dernières années, mais ne disposent pas d’installations à bord permettant d’assurer une bonne conservation du poisson jusqu’à son débarquement. Ainsi la quasi-totalité des captures réalisées par ces bateaux est destinée aux industries de farine de poisson en dépit de la décision du ministère des pêches exigeant de conserver une quantité de 20% des captures destinées à la consommation humaine.

Le rapport souligne également que la pêche côtière démersale fait face un grand déficit en main d’œuvre spécialisée et expérimentée dans les techniques de pêche adaptées à cette pêcherie.


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