Mauritanie : une mesure qui fera ''datte''   
23/09/2019

Nouakchott souhaite développer un pôle d’excellence autour de la datte, un des secteurs majeurs de l’économie domestique.



Booster les infrastructures et affiner la recherche autour de la datte, fruit typique national par excellence, telle est l’ambition à court terme du gouvernement mauritanien. Le but : apporter une réponse efficace aux périodes de sécheresse qui se multiplient sur le territoire. A l’image de la Vallée de Mhaïreth, dans l’Adrar, qui du long de ses 8 kilomètres, permet à des milliers de familles d’assurer leur subsistance en cultivant cette ressource inestimable.

Face à ce casse-tête climatique, l’Etat a donc développé le projet Oasis pour améliorer la production dans la région mais aussi sur l’ensemble du pays. A cette fin, un barrage est déjà sorti de terre, alors que deux autres sont en attente de financement, confirme RFI.


La période de soudure inquiète
De son côté, la ville d’Atar, cité la plus importante de l’Adrar, bénéficie désormais d’un laboratoire destiné à répondre à cette problématique. Et cela, en améliorant le rendement des palmiers. La structure stocke ainsi les nouvelles cultures, sélectionne les semences les plus prometteuses, privilégie la culture in vitro et investit dans la lutte contre les parasites.

Selon le Programme alimentaire mondial, les pluies ont diminué de près de 30 % entre 2017 et 2018 sur le sol mauritanien. Sans surprise, la période de soudure 2019 va également subir le contrecoup de cette pénurie d’eau avec plus de 500 000 personnes susceptibles de payer le prix de l’insécurité alimentaire.

A suivre donc…

https://lemonde-arabe.fr


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflčtent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés