Le groupe parlementaire des droits de l’Homme et des libertés publiques a organisé ce jeudi à l’Assemblée nationale un atelier de sensibilisation sur le rôle des députés dans la lutte contre les violences basées sur le genre, notamment à travers le plaidoyer et ...
... le vote du projet de la loi-cadre relative aux formes de violences faites aux femmes. La participants à cet atelier, organisé en partenariat avec le Haut-commissariat aux droits de l’Homme, assisteront à une série d’exposés consacrés au traitement des grands axes du projet de loi en question et sur les conséquences négatives engendrées par les violences faites aux femmes. Au terme de l’atelier, les participants devront formuler des recommandations sur les mesures spécifiques et les actions transversales à même d’asseoir la base juridique relative à la question et proposer des instruments juridiques coercitifs pour punir et réparer les pratiques liées à ce phénomène. Ils devront également proposer le cadre approprié pour l’exercice d’une synergie entre État, parlementaires et acteurs de la société civile pour conjuguer leurs efforts afin d’éliminer toutes les formes de violence basées sur le genre. Le vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Ghoulam Ould El Haj Cheikh, a indiqué que la Mauritanie Å“uvre dans le cadre des conventions internationales à lutter contre ces pratiques, précisant que l’Islam ordonne aux fidèles de traiter les femmes avec humanité, respect, dignité et de leur accorder tous leurs droits. Il s’est réjoui de l’action de sensibilisation que conduisent les acteurs de la société civile à travers l’organisation de campagnes, de séminaires et tables-rondes sur ce thème. La représentante par intérim du Bureau du Haut- commissariat aux droits de l’Homme a affirmé que cet atelier constitue une opportunité pour l’échange de points de vue avec les députés pour explorer les moyens les meilleurs de lutter contre toutes les formes de violence basées sur le genre. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la présidente du groupe parlementaire des droits de l’Homme et des libertés publiques, la députée Teslem mint Samba, plusieurs députés et des acteurs de la société civile. AMI
|