Les sénateurs de Mohsen Ould El Hadje ont franchi, cet après-midi, un autre pas vers le ridicule : ne trouvant pas de rôle dans la partie de poker dans laquelle certains députés aux ordres ont engagé notre démocratie, ils brûlaient d’en inventer un.
Et ils ont trouvé, en s’inspirant d’un posting sur le site Cridem (…), les fameuses ressources de la Fondation KB.
Le nouvel épisode de la cabale que les services occultes de la rébellion anticonstitutionnelle entament par la motion de censure version Sénat ressemble à s’y perdre aux coups tordus des renseignements instrumentalisés par des appétits et des visées personnelles.
L’affaire est maintenant entendue : Le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dont a voulu faire une marionnette et qui veut être un Vrai chef d’Etat est désormais encerclé de toute part, avec des armes qui ont été savamment préparées par la transition sournoise. Même sa famille qui, pourtant, ne cherche visiblement qu’à jouer un rôle positif n’échappe pas à la guérilla des milieux de la mafia que la refondation de l’Etat dérange. Et que personne ne se laisse tromper par les slogans qu’ils brandissent : La lutte contre la gabegie, la préservation des biens publics… Si tel est leur dessein, qu’ils enquêtent donc, nos chers parlementaires sur les buildings qui se construisent au vu et au su de tout le monde sur les grandes avenues de Nouakchott ; sur les séries de boutiques qui poussent comme des champignons et sur les fortunes de certains d’entre eux !
Non parlementaires ne sont mus que par un seul dessein : nuire à la réputation du Président et, ce faisant, aider à l’accélération de l’exécution du plan ourdi pour destituer le premier Président Elu démocratiquement et qu’on a minutieusement « grillé » aux yeux de l’Occident comme étant « un islamiste déguisé en homme moderne », et qu’on cherche maintenant à « griller » aux yeux de l’opinion intérieure comme étant « un symbole de la gabegie », lui aussi et ce à travers sa famille.
Mais à quoi jouent-ils donc, nos parlementaires ? Ne savent-ils pas qu’ils sont en train d’affûter des armes à double tranchants et que, demain, lorsqu’ils auront accompli la sale besogne pour laquelle ils sont mobilisé aujourd’hui, le couteau de leur forfait sera retourné contre leur gorge ? Ne savent-ils pas qu’en soutenant la cabale putschiste contre le Président ils scient la branche sur laquelle ils sont assis ? Pauvre députés ! Pauvres sénateurs ! Je ne voulais pas me mêler de cette affaire, mais on ne peut plus se taire sur le trou qu’ils sont en train de creuser pour la Mauritanie et dans lequel Mohsen Ould El Hadje et ses commanditaires vont les enterrer. Pauvres parlementaires !!!
Ahmed Bouha Ould Sellahi
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