Lors de la confĂ©rence de presse tenue le 30 octobre 2007, le Premier Ministre Zeine Ould Zeidane n’était pas peu fier de s’attarder sur les points marquĂ©s par le Ministère de l’Education Nationale. On l’a dit et rĂ©pĂ©tĂ© : c’est l’une des satisfactions tangibles de l’équipe gouvernementale.    
					                       
                                        Toutefois, en dĂ©pit de tout l’engagement de Madame le Ministre, il faut reconnaĂ®tre qu’il y a encore du travail Ă  faire du cĂ´tĂ© des rĂ©seaux mafieux du monde de l’éducation qui continuent Ă  sĂ©vir en toute sĂ©rĂ©nitĂ©.  Comme tout le monde le sait, la rĂ©forme des programmes de l’enseignement a initiĂ© une nouvelle mĂ©thodologie d’enseignement dĂ©nommĂ©e A.P.C (Approche Par CompĂ©tences) en vigueur dans les Ă©tablissements du pays depuis quelques annĂ©es. Les professeurs de collège ont subit des sĂ©minaires d’initiations dans ce sens. De plus, des Ă©quipes d’inspecteurs et de conseillers pĂ©dagogiques ainsi que des professeurs ont Ă©tĂ© chargĂ©s de concevoir des manuels en français, et en arabe suivant les techniques de l’A.P.C Ă  l’intention des Ă©lèves ainsi que des guides pour les professeurs. Le problème est que les manuels de français, Ă  savoir le livre de l’élève et le guide du professeur dont la disponibilisation avait Ă©tĂ© prĂ©vue en mĂŞme temps que la rentrĂ©e scolaire a pris un sacrĂ© retard avant d’arriver entre les mains ders Ă©lèves. Depuis le mois d’octobre oĂą les Ă©lèves ont commencĂ© Ă  frĂ©quenter les salles de classes, c’est seulement la semaine dernière que certains Ă©tablissements ont dĂ©chargĂ© leurs dotations en livres de l’élève. Le guide du professeur se fait encore attendre. Depuis le temps oĂą on attendait de disposer de ces manuels, on peut dire que ce n’était pas la meilleure idĂ©e de faire durer davantage le calvaire d’un grand nombre de professeurs. En effet, les sĂ©minaires n’ont pas suffit Ă  armer plusieurs profs pour appliquer la mĂ©thode de l’A.P.C, ce retard n’a fait que prolonger leur supplice car ne sachant enseigner ce qu’ils n’ont pas compris. Mais le plus grave est que les manuels tant attendus Ă©taient en vente depuis très longtemps sur les Ă©tals des marchands de livres au marchĂ© de la capitale Ă  raison de 1.000 Um l’unitĂ© , car il faut bien admettre que malgrĂ© toutes les actions d’assainissement et de moralisation du MEN, il y a encore du pain sur la planche car des individus continuent toujours Ă  s’enrichir par des pratiques mafieuses et sapent le travail de Madame le Ministre. Cela doit cesser. Biri N’diaye                     
                    
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