La constitution d’une association non 
autorisée, l’enlèvement (sans effusion de sang, il faut le dire) d’une voiture 
appartenant une ONG internationale constituent du menu fretin par rapport aux 
faits reprochés aux amnistiés de 2005. L’enlèvement d’une voiture, est sans rapport par exemple, avec l’exécution d’un 
coup d’état sanglant ou d’éventuels crimes économiques commis contre tout un 
pays, toute une nation. Après les amnisties successives on a l’impression qu’il 
y a une injustice à l’endroit des salafistes dont le rêve n’était autre que 
d’aller combattre les troupes d’occupation en Irak, en Afganistan, en Palestine 
ou en Tchechenie . A un moment où nos voisins algériens viennent de décréter une 
amnistie qui a profité à des milliers de djihadistes et qui a vu la libération 
de Abdelhak Layaïda, l’un des neuf membres fondateurs du Groupe Salafiste pour 
la Prédication et le Combat (GSPC), issu du GIA qui a déclenché une guerre 
civile en Algérie qui a fait des centaines de milliers de morts, ne convient-il 
pas de libérer nos jihadistes, eux, qui n’ont pas fait couler aucune goutte de 
sang. Nous ne devons pas leur reprocher d’avoir chercher à aller combattre et 
mourir pour leurs idéaux. Au contraire nous devons en être fiers. Car nous 
n’avons plus d’idéaux, à part l’amour de l’argent, des femmes et du 
pouvoir. TOB 
                    
                    
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