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L’élevage pastoral, une particularité en Mauritanie

Le secteur de l’élevage en Mauritanie contribue essentiellement à 14% dans le PIB national et les animaux sont beaucoup plus élevés pour leur viande, surtout le lait.

Les éleveurs mauritaniens élèvent principalement des bovins, des ovins, des caprins et des camelins. Ce secteur joue un rôle crucial dans la société en absorbant une grande part de la main-d’œuvre rurale.

L’élevage pastoral permet ainsi à de nombreuses familles de subsister et de maintenir un mode de vie traditionnel, en perpétuant les pratiques culturelles et sociales liées à l’élevage.

« En Mauritanie, nous avons des éleveurs qui détiennent plus de 2 mille à 3 mille têtes de bétails, c’est énorme. En général c’est l’un des secteurs importants du point de vue cheptel, absorption de main d’œuvre, et même l’approvisionnement en viande rouge », partage Cheikh Ridha Eboubi, Ingénieur zootechnicien mauritanien à agridigitale.tg.

A en croire Cheikh Ridha, malgré les nombreux avantages de ce secteur, les impacts croissants du changement climatique posent de sérieux défis.

La variabilité des précipitations influence énormément la production de fourrage et de cultures fourragères, ce qui entraîne des périodes de pénurie alimentaire pour le bétail.

« En saison froide, les éleveurs bénéficient énormément du fourrage et de l’eau de pluie et donc, ne font pas trop de transhumance. Mais particulièrement en saison chaude, cela devient vraiment compliqué et tout le monde cherche à être proche des puits creusés à des lieux stratégiques », explique le zootechnicien.

Ces situations compromettent le plus souvent la productivité du cheptel, entraînant une diminution de la production de viande et de lait.
agridigitale