François Mauriac avait écrit : « La peur est le commencement de la sagesse ». Voilà qui réconforte, un peu, en ces temps où crises, stress, absence de repères, d’avenir, de voies claires… pèsent lourdement sur nous et nous inquiètent.
Car l’auteur, dans son immensité philosophique, exprime une idée profonde, qui, a priori, répond à ces soucis qui laissent entrevoir la peur, tandis que lui, il la positive. Ce faisant, pour lui, « peur » sous-entend apparemment sens de discernement. Toutefois, sa perception construvtive de la peur n’empêche pas de sucsiter des interrogations, notamment chez un lecteur qui n’a pas la même dimension de profondeur. Par exemple, moi qui suis beaucoup plus superficiel, un peu naïf parfois, son affiramation me pousse à me poser une question toute simple, beaucoup plus terre à terre ; ou du moins dans sa forme : Si elle commence par la peur, comme le dit ce prix noble de littérature, elle finit par quoi, la sagesse ? Je suis en quête d’une réponse, un peu plus concrète, qui puisse m’aider à évacuer plein d’inquiétudes, de doutes, d’incertitudes… qui m’habitent souvent, et/ou, m’envahissent, à chaque fois que je me trouve en face d’un défi, d’un problème. Et comme c’est vraiment fréquent partout, vous êtes certainement nombreux à être dans le même cas que moi, nombreux à avoir peur. Une peur multiformes, aux contours pas toujours simples à définir: peur d’agir, peur de calculer les risques, peur d’entreprendre, peur d’échouer, peur de mourir, etc. Vous auriez remarqué que je ne fais pas de distinction bien nette entre anxiété et peur, ni entre émotion et ses causes. D’autres confusions dont je ne connais ni début ni fin ! Encore des marqueurs manquants ! ». El Boukhary Mohamed Mouemel Juin 2014
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