Recherche sur les vulnérabilités et la résilience au paludisme et aux bilharzioses   
29/04/2014

La faculté de médecine a organisé mardi à l’université des sciences, de technologie et de médecine à Nouakchott une cérémonie de lancement du projet de recherche sur les vulnérabilités et la ...



... résilience au paludisme et aux bilharzioses aux franges Nord et Sud de la bande sahélienne dans un contexte de changements climatiques dans les villes de Kaédi en Mauritanie et de Korhogo en Cote d’Ivoire.

 Le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Dr. Ismail Ould Sadegh a indiqué à cette occasion que le projet contribuera à relever les défis liés à la contamination par le paludisme et la bilharziose ainsi qu’à faire des échanges, à identifier les points de force et de faiblesses d’endurance des malades par les populations de l’Afrique de l’Ouest.

 Il a indiqué également que la bilharziose qui se répand dans les bas fleuves et les zones sahéliennes est en augmentation constante avec la réalisation davantage de barrages réalisés pour la retenue des eaux fluviales et pluviales.

 Le secrétaire général a souligné aussi que cette pathologie est à l’origine de plusieurs maladies urinaires qui entrainent des insuffisances rénales provoquant le cancer de la vessie encore incurable.

 Le Pr. Sid’Ahmed Ould Mogueya, doyen de la faculté de médecine à indiqué, pour sa part, que le projet constitue une opportunité pour les chercheurs mauritaniens et leurs homologues africains afin de dégager les symptômes du paludisme et de la bilharziose et les moyens appropriés pour leur traitement et leur prévention.

 Il a précisé également que les changements climatiques sont devenus un centre d’intérêt au niveau de la région, en raison de leurs impacts sanitaires possibles sur la propagation de ces deux maladies.

 Ould Mogueya a précisé, par ailleurs, que l’étude met en exergue l’augmentation dangereuse de ces deux maladies en Afrique de l’Ouest.

 De son côté, le vice-président de l’université des sciences, des technologies et de médecine Dr. Ndongo Mamadou a loué cette initiative visant à développer la recherche scientifique, à améliorer sa qualité et ses méthodes applicatives sur le terrain.

 Il a indiqué que le projet revêt une importance particulière pour le pays et pour le citoyen en raison de son rôle dans la réduction de risques de contamination par ces maladies qui prolifère dans certains états africains et dans certaines villes mauritaniennes.

 Le Pr. Kono Barman, coordinateur du projet en Cote d-Ivoire a exprimé quand à lui sa joie pour le lancement de ce travail en sa qualité de fruit de nombreux efforts déployés par les chercheurs dans le domaine du paludisme et de la bilharziose.

 Le Représentant des partenaires suisse M. Cissé Kalidou a souligné dans son intervention, l’importance de ce projet fruit de la coopération existante entre des pays africains et les bailleurs de fonds, soulignant qu’il contribuera à réduire le taux de prévalence de ces deux maladies.


AMI


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés