IBK se moque de Belmokhtar   
15/04/2014

ConfortĂ© par la prĂ©sence militaire française  et africaine dans son pays, le prĂ©sident malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK) nargue Belmokhtar dans une confĂ©rence de presse tenue le 14 avril Ă  Dakar, au cours de laquelle la prĂ©sence de ce dernier en Libye a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e.  "Si cet individu dont on nous avait...



...annoncé la disparition que personne n’a regrettée, resurgissait quelque part, ce ne serait pas pour la paix, hélas", a dit le chef de l’Etat malien.
   "On ne souhaite jamais la mort d’un homme mais il en est qui ne sont pas de compagnie tout Ă  fait souhaitable, c’est un personnage assez connu et pas de la plus belle des façons ", a-t-il Ă©galement ajoutĂ©.
PrĂ©sent au nord-Mali depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, vĂ©tĂ©ran d’Afghanistan et  fondateur du groupe  armĂ© "Al Moulathamoune" du temps  de l’ex-GSPC en 2004 l’algĂ©rien Belmokhtar  aura cĂ´toyĂ©, notamment Ă  partir de Tombouctou,  plusieurs PrĂ©sidents et Premier ministres maliens dont IBK .
Son groupe a adhĂ©rĂ© Ă  AlQaida avec la mĂ©tamorphose de l’ex-GSPC en Aqmi Ă  partir de 2006.
Plus d’une dĂ©cennie durant il Ă©tait un des hommes les plus craints  au Nord-Mali avant que l’aviation et les forces spĂ©ciales françaises ne le chassent de son sanctuaire dĂ©but 2013 d’oĂą il s’est manifestĂ© par la sanglante prise d’otages dans le site gazier d’Ain Amenas en AlgĂ©rie.
PrĂ©sentĂ© pour mort en mars 2013, il  resurgit trois mois après, en organisant des attentats spectaculaires contre des intĂ©rĂŞts français Ă  Agadez et Arlit (Niger).
En aoĂ»t 2013, il fonde "Al Mourabitoune" en fusionnant ses hommes regroupĂ©s au sein d’"Almoultahmoune" qui a pris en octobre 2012 ses distances  d’Aqmi  (et pas d’AlQaida) ainsi que son  bataillon de kamikazes «Les Signataires par le sang», avec l’essentiel des groupes du Mujao.
MalgrĂ© la prĂ©sence supposĂ©e de Belmokhtar au Ghat (Libye), "Al Mourabitoune" dont la chefferie (Ă©cran?) a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  un autre vĂ©tĂ©ran d’Afghanistan continue Ă  harceler les forces françaises et africaines dans des zones de  Tombouctou, Gao et Kidal.
IOMS


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflčtent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés