Edito : Qui est donc candidat à la présidentielle?   
21/01/2014

 Quoi de neuf sur le plan politique,cette semaine?  Rien de très significatif.  On s’attendait à la victoire de l’UPR au deuxième tour reporté au  18 janvier dans des circonscriptions de l’Adrar et du Gorgol. Chinguetti fut l’exception attendue. Maintenant on attend la mise en place...



... des conseils municipaux, du bureau de la communauté urbaine de Nouakchott et les Sénatoriales, car l’on trouve assez original que  soit convoqué  le  nouveau Parlement avec deux catégories de l’une de ses  chambres,  issues d’une ancienne législature.
Et le nouveau gouvernement ? Ah !  Il devait y en avoir?  Bon , parce que les journaux le disent, sans dire  suivant quelle logique,   et avancent  dejà des noms,  nous nous demandons tout de même, s’il sera un gouvernement en relation avec les résultats du dernier scrutin, ou une équipe  de campagne pour la présidentielle en vue?
 La dernière présidentielle prévue le 6 juin 2009 avait été reportée  et organisée au  19 juillet de la même année. Nous sommes bien  à 5 mois de l’échéance et à 3 mois de la révision de la liste électorale, du dépôt des candidatures  et de la campagne électorale. Mais où sont-ils donc les candidats ? En premier,  ceux, parmi eux,  qui se lancent à chaque fois pour passer à la Télé  et amuser la galerie ?  Ils attendent, apprend-on. Car l’échéance chez nous est aléatoire : on devait élire des députés, des sénateurs et des maires  en 2011, on les a élus en 2013. Nous pouvons donc  attendre pour la présidentielle surtout que l’on ne se plaint pas avec Aziz,  même si après tout,   on peut se passer d’un président.
N’étions-nous pas  restés  trois jours sans président sous Ould Taya, et deux mois sans président avec Ba Mbaré,  paix à son âme ? N’empêche qu’un président est un «mâle» nécessaire.
Qui sont  donc les futurs candidats, bon sang ! Daddah ? Y en marre ! Ely, Maouloud, Sarr, Saleh, c’est du 15 %.
 Jemil, Messaoud et Boidiel,  c’est la fourchette moins de 20%.  Ahmedou Abdellah ?  Le personnel onusien ne  vote en Mauritanie. Et d’ailleurs, même si…. Merzoug ! So What ? Un mémorable retournement de l’UFD en 1993, un maillot fortement mouillé sous Ould Taya, un long séjour à l’extérieur,  et  une rupture  avec le réel émergeant  qui font qu’un score  de 3%  soit un objectif difficile. Sans compter qu’il y a  déjà, assez de joueurs sur la double  dimension sociale, qu’on se le dise.
Un vrai casse-tête  en définitive, ce  challenger,  qui comme en 1992 sortira d’ici, ou d’ailleurs,  rassemblera sur un mirage et franchira la barre des 30% pour imposer un second tour.
Daddah reste à ce stade,  le seul, à mesure de le faire et de perdre au second tour.
IOMS


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