La Coordination de l’opposition démocratique (COD) vient de diffuser un «tract» digne des pires périodes d’exception qu’ait connues la Mauritanie. En effet, l’affabulation, la calomnie et les ragots y sont érigés en arguments ...
... politiques ; la COD a décidé de déverser sa bile sur la personne du chef de l’état, dans le but de donner du poids à des «Assouagha» que les adolescentes répugneraient à véhiculer...
Pour bien comprendre le grand désarroi des vieux dirigeants de la COD, il faut revenir à l’idée géniale du président Aziz d’instituer une rencontre annuelle avec le peuple mauritanien, sans fard, ni intermédiaire, ni langue de bois. La différence des mentalités entre le président Aziz et les tenants d’un pouvoir fait de cachoteries, de tromperies et de rapacité, fait que ces vieux dirigeants en veulent à mort à l’homme qui a mis en confiance les Mauritaniens, en leur accordant des libertés publiques inespérées.
Au cours de la dernière édition de la « Rencontre avec le peuple », tenue à Néma, en plein air, dans une région où, il n’ya pas longtemps, le terrorisme et le grand banditisme dictaient leur redoutable loi, le président Aziz a désarçonné des dirigeants de la COD passablement abrutis par la tournure tragique d’un « Printemps arabe » sur lequel ils ont tout misé, à perte. L’affluence record tant à Néma que dans les autres Moughataa du Hodh Charghi, a constitué, comme lors du premier retour, à Nouakchott, du président Aziz de son séjour médical à Paris, un plébiscite grandeur nature, oui n’ayons pas peur des mots, pour l’actuel président de la république. Ceci est d’autant plus vrai que les citoyens de ce pays jouissent désormais des libertés publiques, comme en témoignent le ton acrimonieux des discours de l’opposition radicale et celui de la presse qui lui est inféodée, et ne sont plus obligés de « simuler » les allégeances, comme par le passé. Dans le Hodh Charghi, l’opposition a globalement perdu la main.
A Bassiknou, le seul parlementaire que comptait le parti mort-né de la Convergence démocratique, Cheikh Ould Deddé, est passé dans le camp présidentiel, à la suite d’une audience sollicitée par ce sénateur et accordée par le président Aziz.
A Djiguenni, le maire Mohamed Ghaly Ould Elbou, a lui aussi exprimé son souhait de rencontrer le président Aziz ; à la faveur de cette audience, il a décidé, à son tour, de claquer la porte de l’APP dont le président Messoud misait récemment sur ce notable, pour conquérir la mairie de Djiguenni…
Toujours à Djiguenni, le vénérable Cheikh Elhouceine, père de l’homme politique Saddava Ould Cheikh Elhouceine, membre du RFD depuis sa création, a bénéficié d’une audience avec le président Aziz ; il est fort probable que dans cette Mouguataa, le parti d’Ould Dadah trouve désormais du mal à trouver le moindre hôte local pour ses missions éventuelles.
La situation du RFD n’est guère plus reluisante à Timbédra où la section de ce parti a unanimement décidé de détacher (humiliation suprême) la plaque qu’arborait le siège du RFD dans cette Moughataa et de rejoindre la majorité présidentielle, avec armes et bagages, sous la houlette d’un adhérent historique du RFD et membre de son bureau exécutif, monsieur Bouyahmed
C’est à l’aune des défaites politiques similaires qu’il faut juger la radicalisation du discours de la COD, illustrée par son dernier communiqué et par un pamphlet anti-Azizz rédigé par Bertrand Froussard de Faux-cul, le sherpa d’Ould Dadah auprès du parti socialiste français. Cet énergumène a tout « pigé » de l’intervention télévisée du président Aziz à Néma, alors que ce dernier parlait en arabe dialectal local (Hassaniya)…
Le refus obstiné de prendre part aux élections, quelles qu’en soient les dates et les modalités pratiques, est imputable à cette irrésistible déconfiture politique sur le terrain, aussi bien au Hodh Charghi, que partout ailleurs dans le pays. Raison pour laquelle, d’un point de vue politique, la COD semble souffrir d’un authentique syndrome anxio-dépressif majeur ; avis aux « psy » !
Cheikh Elwely
Source : maurisahel
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