Pas contents du retour des déportés ?   
03/07/2007

Un groupe d’ Â«intellectuels et d’universitaires» mauritaniens ont rendu public le 2 juillet 2007 une déclaration publiée sur le site Al akhbar.info dans laquelle ils ont rappelé que la Mauritanie fut victime des événements de 89, utilisés, selon eux , par les FLAM et des puissances sous régionales et internationales qui les ont transformés en conflit entre arabes et négro-mauritaniens, ajoutant que ces événements ont été a l’origine de l’assassinat d’un grand nombre de mauritaniens et que le Senegal a également déporté en Mauritanie des centaines de milliers de mauritaniens après avoir confisqué leurs biens .



Les signataires ont demandé au Président de la République, aux parlementaires, au gouvernement et aux partis politiques à travers la création d’une haute instance nationale à prendre les dispositions dans le traitement du dossier des déportés. Les signataires se sont également déclarés «surpris» par les excuses faites par le Président de la République aux déportés «au nom de la Mauritanie».

 

Le Parlement se penche sur l’esclavage et la loi de finances rectificative

Dans sa séance du 2 juillet 2007 le Parlement a commencé l’examen d’une loi de finances rectificative ainsi que le projet de loi sanctionnant les pratiques esclavagistes. Il parait que les propos esclavagistes seront également sévèrement réprimés par cette nouvelle loi. Les réactionnaires n’ont qu’à se méfier et remuer dorénavant leur langue sept fois dans la bouche avant de parler.

 

Agression contre l’épouse du leader du RFD

Mme Brigitte Daddah épouse du leader du RFD et de l’opposition démocratique en Mauritanie a été victime d’une agression la soirée du 1er juillet de la part du gardien, qui en principe devait s’occuper de sa sécurité. Selon les media mauritaniens de la presse électronique le lascar l’a menacé avec une arme blanche et a ligoté sa victime avant de voler les effets précieux dans le domicile des Daddah. On se demande à quoi a servi le nouveau statut de chef de l’Opposition qui devait offrir à Ould Daddah une garde de sécurité officielle


Le MAROC et LE POLISARIO d’accord pour se retrouver en août 2007


Le Maroc et le mouvement indépendantiste Front Polisario ont conclu mardi, près de New York, leurs premières négociations directes sur l’avenir du Sahara occidental et annoncé qu’ils se rencontreront à nouveau en août.
"Les parties sont tombées d’accord sur le fait que le processus de négociations doit se poursuivre à Manhasset (banlieue de New york) au cours de la deuxième semaine d’août 2007", a indiqué mardi soir un communiqué signé par Peter Van Walsum, envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental.
Aucune des deux parties n’a semblé faire de concessions sur le conflit vieux de 32 ans, au terme de deux jours de discussions organisées sous l’égide de l’Onu.
"Pour l’instant la position du Polisario n’a pas encore évolué", a souligné le ministre marocain de l’intérieur Chakib Benmoussa au cours d’une conférence de presse. "Mais nous avons bon espoir qu’à travers les discussions début août, ils puissent mesurer l’opportunité historique de mettre fin à la souffrance de toute une partie de la population sahraoui qui se retrouve aujourd’hui dans des camps (en Algérie)", a ajouté M. Benmoussa qui dirigeait la délégation marocaine.
Le conseil de sécurité a appelé le 30 avril le Maroc et le Polisario à négocier sans conditions l’avenir du Sahara occidental, sous les auspices de l’Onu, en vue de parvenir à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Les journalistes étaient tenus à l’écart de cette rencontre qui s’est tenue à huis clos dans une résidence luxueuse privée à Manhasset, en présence de M. Van Walsum. Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par rabat en 1975. Le Polisario a refusé cette annexion et réclame l’indépendance du territoire, avec le soutien de l’Algérie. Un cessez-le-feu, négocié sous les auspices de l’Onu, est observé entre le Maroc et le Polisario depuis 1991.
Mais le Maroc repousse l’application d’accords signés en 1997 pour la tenue d’un référendum d’autodétermination.
Rabat propose désormais un référendum sur l’autonomie qui envisage de donner aux sahraouis "le contrôle sur leurs affaires grâce à des institutions législatives, exécutives et judiciaires" sous la souveraineté marocaine.
Mais le Polisario a rejeté cette proposition et a réitéré "le droit de la population (locale) à l’autodétermination". Il s’est seulement dit prêt à tester la proposition marocaine dans le cadre d’un référendum organisé par l’Onu.
A l’ouverture des discussions lundi, le secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires politiques, Lynn Pascoe, a déploré "l’impasse" dans laquelle se trouve le dossier et souhaité "un accord mutuel qui apportera l’autodétermination au peuple du Sahara occidental".
Lors des négociations, les représentants du Maroc et du Polisario se sont d’abord entretenus avec leurs voisins d’Algérie et de Mauritanie, avant d’ouvrir des discussions bilatérales, selon des diplomates.
"Chacune des parties a fait sa présentation sur la base des propositions antérieures présentées par le conseil de sécurité de l’Onu et son secrétaire général", a déclaré mardi à l’Afp le représentant du Polisario à l’Onu, Ahmed Bujari.
"Il n’y a pas eu de résultats tangibles (lundi)", a-t-il ajouté, accusant le Maroc de s’en tenir à sa "position intransigeante" sur l’autonomie.
"La seule proposition qu’ils veulent bien faire est un référendum sur l’autonomie, qui, de leur point de vue, signifie que le territoire est marocain", a dit M. Bujari.
"Nous pensons que ce territoire n’a jamais été marocain, n’est pas marocain et ne le sera jamais", a-t-il ajouté.

"Le droit à l’autodétermination", tel que confirmé par l’Onu, est "l’unique voie pour trouver une solution au conflit du Sahara occidental", a estimé un membre de la délégation du Polisario, Ibrahim Ghali, à l’agence algérienne APS, rappelant que le mouvement ne ferait "aucune concession sur ce principe".

 

Ely Ould Mohamed Vall :
« LA DISCUSSION OUVERTE EST LA MEILLEURE SOLUTION POUR LE RÈGLEMENT DÉFINITIF DE LA QUESTION DU SAHARA Â»

L’ancien président, Ely Ould Mohamed Vall, a affirmé que la discussion ouverte entre les parties concernées par le conflit du Sahara est la meilleure solution pour le règlement définitif de cette question. "La position que j’ai toujours adoptée était claire et très nette. Nous pensons que la meilleure solution possible est la solution consensuelle, qui suppose la discussion ouverte entre toutes les parties concernées", a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP, à l’issue d’une réunion organisée jeudi soir à Paris sur le thème "Les nouvelles perspectives de coopération et de co-développement en Méditerranée". A la question de savoir si les négociations de Manhasset sur le Sahara, menées sous les auspices des Nations Unies, pourraient enclencher une nouvelle dynamique pour résoudre, l’ex-chef de l’Etat mauritanien, a affirmé que "toute initiative qui est mise sur la table à discuter est la bienvenue comme base de négociations pour tout le monde". "Par conséquent, je pense que, personnellement j’ai toujours adopté cette position qui est l’approche réellement raisonnable et qui, demain fera sortir une solution conforme à l’intérêt de toutes les parties concernées", a-t-il conclu.


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