Une démocratie sur mesure : Un exemple à suivre ! Par, Ahmedou Ould Sidy, Docteur és Lettres, Ancien ministre    
18/06/2007

La scène politique en Mauritanie a connu tout dernièrement un mouvement de flux et de reflux sans précédent dans l’histoire du pays voire dans la sous région tout entière. Une situation qui a suscité les espoirs nourrissant les aspirations à une ère nouvelle de révision et de restructuration véritable. Cette fois-ci réalisée grâce au scrutin libre accompagné par un intérêt inégalé exprimé par 19 candidats à l’unique siége du président de la République.Une compétition avec pour la première fois des concurrents ayant les mêmes chances.



Pas d’écarts dans les déclarations ; des meetings qui produisent des effets; un marché d’opinions où l’on dépense un argent fou venu d’on ne sait où pour acheter des positions et s’assurer des allégeances. Reluisance de rencontres sans doute.
Des engagements qui augurent d’une ère de réalisations, d’accomplissement de nos rêves et aspirations dont la situation actuelle est la plus propice pour les concrétiser.
En effet, c’est une crise entre l’épanouissement du verbe et les limites de l’action, entre la liberté de la parole et la capacité d’action.
En contrepartie, l’électeur était hésitant, non intéressé au discours politique car ce qui lui importe c’est le présent et ce dont il souffre, c’est-à-dire la pesanteur des privations, saisissant l’occasion pour cueillir ce qui peut l’être de ce qu’il considère être le « Bazar Â» saisonnier, une occasion d’or qu’il faut saisir au vol.
De là, toute l’entreprise s’est trouvée prise entre la volonté d’acquérir l’électeur et celle de remporter le siège du candidat.
C’est une lutte entre la richesse et le pouvoir et par conséquent la raison de la fortune contre celle de l’Etat dans un pays où plus de 90% des citoyens vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Famine, privation, frustration, mise à l’écart, brouillage de cartes conduisant à la censure des volontés exprimées dans des OPA au temps de la Justice, de la Démocratie et de la Bonne Gouvernance.
Voilà en toute franchise, les tenants et aboutissants de la situation lors des dernières échéances de la fin 2006, début 2007.
Quelles sont les raisons et les résultats de ce qui s’est produit?
Pour y répondre, deux idées essentielles s’imposent d’emblée :
La première : le large fossé entre la pauvreté et la richesse et ce qu’il engendre comme fissure dangereuse dans le corps social affamant le plus grand nombre et réduisant sa place au point que le dicton « la fin justifie les moyens Â» est venu bien à propos ainsi que "la nécessité autorise l’interdit".
La deuxième : le changement politique notoire dans le tissu social et les fissures et transformations subséquentes qui ont visé les valeurs du patrimoine et les usages courants et ce à travers l’émergence de nouveaux barons qui aspirent au pouvoir et qui disputent l’autorité aux chefferies traditionnelles et oeuvrent à les faire tomber. Alors que ces chefferies s’établissent et se pérennisent de façon libre et consensuelle non par la force et que la vie sociale du chef traditionnel ne diffère guère de celle des autres membres du groupe social. Chez le millionnaire, par contre, cette vie est fondée sur l’argent et la richesse et donc sur des sources individuelles et les actions et comportements de son auteur ne sont par conséquent, point l’objet de mise en question car il n’a de compte à rendre à personne, contrairement au chef de clan ou à l’émir dont la décision est fondée sur un accord de la communauté précis et connu.
Il appartient donc aux demandeurs et à ceux qui ont besoin -la situation étant ce qu’elle est - à se transformer en serviteurs fidèles des nouveaux barons de la fortune et de ses millionnaires.
Il s’ensuivit une révolution dans les centres d’influence, un changement dans les allégeances, dans la maîtrise du Matériel sur le Politique et par conséquent l’enchaînement de la liberté de décision et la mise de celle-ci au marché du plus offrant.
Après ces considérations, nous entrons dans l’analyse rapide de la situation politique. Commençons par une vue d’ensemble du tableau. Là, nous constatons que ce dont souffre le pays réellement est la crédibilité et le manque d’intérêt accordé aux affaires publiques sur les plans administratif, économique et moral au point que l’on a l’impression d’absence de conscience humaine, de conscience nationale en plus d’un recul effrayant en matière de nouvelles, de développement et de préparation à un nouvel avenir.
Un laisser aller au plan administratif, clientélisme, corruption sans frein car l’action gouvernementale se résume dans des commissions ministérielles. On ne compte plus les ateliers quotidiens transmis par radio diffusion et télévision et ce qu’ils engendrent comme coût de présence et de participation pour juste une publicité pour faire lustrer l’image des participants assoiffés de fonctions. Cela a pour effet de porter atteinte à l’action de l’administration consistant non pas à traiter les problèmes mais à les réduire à des considérations théoriques, à des images médiatiques qui créent les problèmes plus, qu’elles n’y apportent de solutions.
Il est des paradoxes qui attirent l’attention. Il en est aussi de la disparition de l’opposition avec le changement à la tête du régime. Alors que le pays regorgeait de protestataires et de protestations et dénonciations de la gabegie et des comportements arbitraires ainsi que du pouvoir personnel et de son incapacité avérée en matière de gestion sous un régime affublé de tous les maux qui couvre ses faiblesses par la violence et l’arbitraire, cette opposition s’est transformée dès la chute du patron de l’ancien régime, en une allégeance complète. Le paradoxe réside ici en ce que la situation est restée égale à elle-même et l’opposition est demeurée vacillante et hors du jeu politique.
Ce qui s’est produit n’ a point dépassé les balbutiements pour atteindre la véritable liberté d’expression et l’organisation de discussions poursuivies constituant une bouffée d’air que la scène politique ne peut supporter et que les gens ont accueilli comme une nourriture salvatrice dont ils ont souligné l’importance. Ils en ont parlé cette fois-ci non pas dans la langue de l’époque mais avec celle du futur.
La plupart des organisations politiques ont retroussé leurs manches se préparant aux défis à venir sans s’arrêter pour prendre un peu de recul par rapport à ce qui se déroule comme si chacun d’entre eux disait « nous avons fait ce qui était en notre pouvoir et n’avons rien réalisé alors nous devons nous arrêter â€¦ Â». C’est le découragement et la déception.
L’autre paradoxe réside en ce que, autant l’ancien régime d’avant le 03 août 2005 recherchait à tout prix des allégeances et des soutiens, autant le régime qui l’a supplanté donne l’impression de rechercher désespérément une opposition.
Et l’afflux vers le soutien s’est poursuivit. Mais la raison n’était pas maîtresse et le réalisme point à l’honneur. La complaisance a marqué tous les agendas de la plupart des partis politiques et des autres couleurs en attendant le grand pari, et l’examen final.
Commentant cette option, certains l’ont qualifié de complaisance avec le nouveau pouvoir en cherchant à lui faire plaisir.
Une vision rétroactive de la scène politique que nous venons de laisser derrière nous, suscite quelques espoirs 20 mois durant, dont les réalisations se sont concrétisées dans deux axes essentiels :
Le premier, la réalisation des infrastructures administratives (destruction et construction) excepté le secteur de l’enseignement et c’est une question qui a requis sans doute des coûts considérables.
Le deuxième, les nominations successives donnant l’impression d’une course contre la montre avant la fin du gouvernement de transition, ce qui a engendré un malaise, voire une indignation au sein de larges franges de la société.
L’heure du rendez-vous a sonné, et voilà que nous entrons dans les grandes échéances pour boucler la boucle le 7 mars 2007 pour respirer. Mais les mauritaniens, pas plus que les observateurs internationaux n’ont pas prêté suffisamment attention à ce qui se déroule à la surface, en raison du fait que ce qui est apparent suffit. Point n’est besoin de chercher le caché. En fait, cela n’est pas point le reflet de toute la réalité.
De là, l’intérêt prêté aux superviseurs et acteurs qui ont un rôle déterminant dans l’élaboration du discours politique, l’écriture du texte, l’ordonnancement des choses et des évènements, le choix des acteurs, la garantie de leur allégeance, la lecture des éventualités au lever du rideau dès le début des résultats.
Sur la base de ce qui précède, les analystes politiques ont axé sur deux candidats, dès le début et jusqu’au face à face télévisé du 22 mars 2007 devant les caméras, pour être unanimes à dire que la compétition était ce qu’il y avait de plus superficiel et de fade, les conduisant à décréter leur échec aux deux candidats, si le cas de figure de leur échec était possible.
Par conséquent, la Mauritanie a franchi un pas vers une ère nouvelle, celle de la démocratie et de la fin du militarisme. Puis, le train apparut, démarrant sur de bons rails. Un homme réunissant les facteurs de la légalité mauritanienne et pour la première fois, ne représentant pas l’inverse. Car, tous les pouvoirs successifs n’ont pas connu la légalité au sens moderne de la jurisprudence politique saine, mais suivaient une voie ne donnant pas lieu à une mise en question et cela est dû au fait que son arrivée au pouvoir n’était pas du genre historique comme c’est le cas de l’expérience saoudienne avec le Roi Abd El Aziz Saoud ou de l’Algérie avec le Président Houari et non point encore par la grande porte du choix démocratique, comme les expériences occidentales ou iraniennes.
Dans tous les cas, devant les groupuscules et la personnalisation administrative, les erreurs se sont enracinées demandant au nouveau Président de s’y opposer avec fermeté. Il ne doit y avoir à cet égard de place pour un quelconque report des exigences aux calendes grecques, ni pour les réunions bureaucratiques handicapantes, ou l’organisation d’ateliers quotidiens mais plutôt pour la décision ferme, le travail direct et persévérant, surtout que l’institution présidentielle est la première référence et l’ultime recours.
La Mauritanie est un pays qui dispose d’un immense territoire qui a devant lui un avenir avec des ressources illimitées, une largesse dans l’espace dont nul autre pays ne dispose. De plus, le peuple mauritanien ne se trouve point épuisé par les expériences, n’ayant commencé son parcours international qu’au 20ème siècle. De là, il est parmi les plus jeunes et les plus en vogue. Il est donc dans sa prime jeunesse.
A côté de la modestie qui le caractérise, et de l’harmonie de ses croyances, il s’est départi des contraintes de polythéisme, et de la diversité des religions, connu sous d’autres cieux depuis le début de la conscience sociale.
La nouvelle présidence est préparée à jouer son rôle dans la défense des intérêts nationaux et pour faire de la démocratie une force d’action qui se respecte et impose le respect aux autres au moment où elle fait face aujourd’hui à un moment crucial particulièrement sensible et important et partant, elle doit relever un certain nombre de défis et traiter certains dossiers brûlants comme ceux:
- des déportés d’avril 1989 ;
- de l’enseignement programmes et méthodes ;
- de la jeunesse, sa relation avec la religion, les valeurs, et l’infiltration maçonnique ;
- la gabegie et le laisser aller ;
- les richesses minières et halieutiques : fer, or, pétrole et poisson
- la santé et la sécurité alimentaire ;
- la politique étrangère et la promotion de l’action diplomatique en la confiant à des staffs de qualité aptes à améliorer l’image de la Mauritanie et à protéger le citoyen aux niveaux national, et international.
Huit thèmes qui s’imposent dont la question des questions pour le nouveau président à court et moyen terme ; longtemps attendue et souvent remise à l’élection d’un Président élu et au parachèvement des institutions du nouveau régime démocratique.
Sur cette base, les observateurs ont prévu trois scénarios pour le nouveau pouvoir pour conduire l’action à venir du nouvel appareil gouvernemental.
Premier scénario : Le statut quo par conséquent, laisser les choses en l’état pour éviter les sensibilités – qu’ils imaginent – pour gagner du temps ; ce qui implique laisser aller au plan administratif et la consécration de campagnes médiatiques en ses lieux et place.
Deuxième scénario : prendre des mesures qui allient entre les aspirations de la rue et les pressions de la vie réelle. Son épine dorsale : un staff gouvernemental jeune et non affilié politiquement lustré par un jargon technocratique de ceux qui ont évité les campagnes électorales ou pour des raisons qui leur sont propres.
Une lecture patiente des deux choix montre la difficulté d’une relation intime véritable entre ces deux choix d’une part et la nouvelle direction d’autre part, et ce pour des raisons en rapport avec le passé politique proche et l’humeur de chacun d’entre eux.
Reste le scénario le plus difficile. Il consiste en la formation d’une équipe de crise compétente et disponible qui va effectuer des recherches et étudier les dossiers avec soin. Son travail sera différent qualitativement et quantitativement de ce qui se déroule et de ce qui s’est déjà déroulé. Elle sera chargée des missions conformément à un calendrier précis, priorité après priorité : la nourriture pour tous, les soins pour chaque malade.
Il sélectionne les cadres de qualité, juristes, des personnalités «high class», en un mot un front national pour sortir le pays des ténèbres où l’ont méné les tempêtes pour le conduire à bon port. Un front voué à la Nation qu’il représente – cette fois – et non limité à des individus ou des relations publiques. Une expérience qui a réussi dans des pays arabes voisins et non voisins. Il existe beaucoup de compétences qui se sentent aujourd’hui marginalisées, voire éclipsées et leurs expériences sciemment ignorées, spectateurs d’une situation érodée et d’une réalité apparente ridicule.
Quelque soit le cas de figure et avant de terminer cet article, il y a une question sensible qu’il convient d’aborder : la Présidence n’est pas un Palais présidentiel, une garde républicaine, des messages ici et là. La Présidence, c’est un rôle et une autorité qui ne se limite pas aux administrés mais qui s’étend vers l’autre, qui impose le respect et la considération qui regarde l’histoire en face, qui est capable et confiant.
Par ailleurs, chaque citoyen a le droit de revendiquer ce qui est de nature à améliorer son sort. Si le Président ne lui en donne pas l’occasion, on peut s’attendre à le voir transformé en adversaire à l’intérieur qui souhaite le départ du pouvoir en place de celui qui ne lui a pas réalisé les moyens d’existence voire de survie.
La Présidence enfin, est un instrument du droit, d’un système, une autorité jouant le rôle d’arbitre dans la société. Elle n’est pas un moyen de prospérité et d’accumulation de richesse, ni un billet d’avion pour la postérité. Et le nouveau Président, à mon avis, est capable de prendre ses responsabilités et d’imposer l’ordre, la sécurité et l’autorité. Il en a les prédispositions et par conséquent, il est apte à réorganiser l’Etat, la Présidence qui est le centre névralgique du pays et le dernier recours de tout citoyen nécessiteux et partant, il a besoin d’un groupe de cadres compétents s’il y a lieu, pour les mettre constamment à la disposition du décideur.
La pire chose qu’une direction politique peut avoir à se reprocher est le retranchement officiel au fond du Palais et le positionnement loin du contact direct et constant avec les citoyens au motif que cela est une perte de temps et une atteinte à l’aura de la Présidence.
Il apparaît, de manière on ne peut plus claire, que le compte à rebours a commencé avec la rupture du silence de ceux qui ont mené la campagne présidentielle au profit du Président élu pour des raisons qu’ils résument en trois points :
-Le premier reproche réside dans leur marginalisation sans raison alors qu’ils ont vu la porte s’ouvrir à d’autres nommés ministres et conseillers comme s’ils avaient contribué à ce qui s’est passé (l’élection du président de la République).
-Le deuxième reproche est l’absence de contact entre eux et le Président dans les mêmes conditions que les autres chefs de formations politiques et autres notabilités.
Le troisième, leur ferme conviction que ceux qui se sont ralliés par la suite au cours du 2ème tour étaient plus objet de considération et plus chanceux que ceux qui ont soutenu du début à la fin ; ceux sans lesquels le candidat n’aurait pas atteint le 2ème tour et sans lesquels finalement les nouveaux venus eux-mêmes n’auraient d’une manière ou d’une autre pas rallié le camp du Président victorieux, arrivant à la conclusion : « la fin justifie les moyens Â».
Les ralliés ont considéré cette attitude à leur égard comme une gifle et une atteinte à leur fierté. De là, le climat des relations a commencé à s’obscurcir à la recherche d’une issue avant de se refroidir tombant au plus bas degré. Dans tous les cas, ces impressions là sont devenues la préoccupation majeure du courant de la campagne présidentielle qui compte deux groupes :
-celui du «Mithaq» (les chartistes), les membres du PRDR d’avant le 03 août 2005, tous les anciens ministres de cette époque ou des anciens députés, ambassadeurs, maires ou conseillers, grands directeurs qui ont servi l’ancien régime et continué avec les suivants.
-le deuxième groupe est constitué en majorité d’opposants à l’ancien régime de ceux qui avaient à cœur la situation du pays, préoccupés de son sort et soucieux de son avenir. Et, vite, une croyance s’est trouvée confirmée chez eux que des conditions et une ère nouvelle est venue pour confectionner le proche avenir mauritanien.
Dans ce contexte politique hésitant, les observateurs qui suivent l’évolution des affaires en Mauritanie, ont vu leur attention attirée par le nombre impressionnant de ministres (28) et de secrétaires généraux (28 également) et se sont demandés quelle en est l’utilité ? Surtout que cela implique la dépense de 40 millions d’ouguiya mensuellement. Pourquoi ? Cela dans un pays où plus de 90% des citoyens vivent en deçà du seuil de pauvreté, où la faim et la soif sont le lot quotidien de la majorité de la population, où la maladie se propage dans les tréfonds du pays et on ne compte pas le nombre de chômeurs.
Cette mesure (28 ministres) s’inscrit-elle au cÅ“ur de la réforme, de la saine gestion et de la bonne gouvernance ou relève-t-elle du gaspillage des ressources ou d’une opération de relations publiques ?
Rappelons juste à titre de comparaison que la France, pays de 60 millions d’habitants et de plus de 40 millions d’électeurs qui vient d’annoncer à l’issue de sa présidentielle, un gouvernement d’un peu 15 membres (plus des secrétaires d’Etat) , contre 29 en Mauritanie, pays de trois millions d’habitants et d’un million d’électeurs.
Est-ce la nécessité de l’action nationale et l’inéluctabilité de l’efficacité ou la nécessité de nommer des ministres ? C’est la forme qui appelle le fond ou, autrement dit, c’est la photo qui précède le photographié. Sauf s’il s’agit d’un mouvement d’adhésion de ce qui est appelé « la pause du combattant Â». La réponse sera pour les prochains mois.
Je le dis en sympathie avec le Président élu, en comprenant les difficultés inouies qui s’érigent en obstacles devant ses choix dans des conditions particulièrement complexes à commencer par les conditions économiques en passant par les circonstances politiques.
Voilà en gros, les principaux tableaux qui nous ont paru marquer la scène politique et ses derniers développements.
Dans tous les cas et en dehors même du cadre, il nous apparaît que l’ère de l’effet sur la scène par les seules impressions est à jamais révolue. Il s’y est substitué celle des résultats certains, visibles à l’œil nu et non de simples charges psychologiques annoncées pour faire plaisir.
Encore une fois, un dernier point c’est le fait que je ne sais pas si ce que j’ai raconté ici suffit pour comprendre ce qui se déroule sous nos yeux. Mais il demeure, dans tous les cas, une tentative pour agir sur les esprits car, comprendre ce dont nous souffrons est une nécessité vitale pour traiter sans réserve les problèmes du moment et ceux à venir mais aussi sans légèreté ni précipitation.


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