IRA commémore l’An I de l’incinération des livres du rite malékite   
27/04/2013

L’Initiative pour la Résurgence d’un mouvement antiesclavagiste en Mauritanie (IRA) a commémoré, ce samedi 27 avril 2013, l’An I de l’incinération des livres du rite malékite qui, il y a un an, jour pour jour, avait suscité un tollé général en Mauritanie suivi ...



... par l’emprisonnement du président de cette organisation, Birame Ould Dah Ould Abeid, et certains de ses lieutenants.
La commémoration de cet évènement a été vécue aujourd’hui par des militants d’IRA par une marche, pieds nues, dirigée par son président vers le lieu où ils avaient accompli la prière du vendredi et brûlé les livres sunnites. Il y a accompli une prière de deux rakaa et s’est adressé par la suite aux militants venus de certaines moughataas de la capitale (Dar Naim, Toujounine, Sebkha, etc).
Birame Ould Dah Ould Abeid a alors déclaré qu’il promet de sortir chaque année, à pareil moment, soumis à la volonté d’Allah, pieds nus, vers ce lieu qui a connu un acte de bonne foi et nécessaire accompli par l’organisation pour se démarquer de pratiques qui entachent  l’Islam vrai, selon lui.
Il a révélé que parmi les mobiles qui l’ont poussé à accomplir cet acte (incinération) figurent les paroles de certains faqih « beydanes qui, comme Ould Deddew, rendant licite la vente des esclaves et leurs exploitation sur une chaine du Golfe. Il y a aussi, poursuit le président d’IRA, la libération de l’un des premiers « criminels » accusé d’esclavagisme, Mohamed Lemine Hassidi condamné à deux ans de prison ferme et d’autres faits qui, dixit Biram Ould Dah Ould Abeid, m’ont poussé à montrer aux organisations des droits de l’homme et au monde arabe, qui a abandonné ces livres, que des faqih et ulémas de Mauritanie continuent encore de vénérer.
Mais la grande révélation a sans doute été  celle par laquelle le président d’IRA accuse Ould Deddew de lui avoir proposé, par le biais d’Ahmed Ould Wediaa, de soutenir son appel à la révolte à l’encontre du pouvoir contre une fatwa du cheikh dénonçant les livres en question surtout dans leur partie évoquant l’esclavage.
Source : El Hourriya


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