Le président Mohamed Khouna Ould Haidalla , candidat à la présidentielle de 2007   
03/01/2007

C’est au cours d’une conférence de presse organisée mercredi 27 décembre 2006 à son domicile, que l’ancien président Mohamed Khouna Ould Haidalla, a annoncé sa candidature attendue aux élections présidentielles de mars 2007 en présence de grandes  figures politiques, telles Dr Cheikh Ould Horma du RMP-Temam, Ghassem Ould Bellali du Renouveau Démocratique, l’ancien bâtonnier Me Diabira Maroufa, Baba Ould Sidi Abdalla, et Dahane Ould Taleb Ethmane entre autres.



Candidat aux élections présidentielles de novembre 2003 Ould Haidalla avait recueilli un score honorable (19%) susceptible à lui seul, de justifier sa nouvelle ambition. Homme de fer durant ses années au pouvoir (1979 -1984), Ould Haidalla est curieusement soutenu par ses ex-victimes tout aussi bien que ses ex-supporters. L’Homme a fait son mea culpa en 2003 et présenté un programme politique novateur  (amendements constitutionnels avec limitation du nombre des mandats et alternance) desquels se sont vraisemblablement inspirés les putschistes du 3 août 2005. En 2003 Ould Haidalla a su drainer  derrière sa candidature  un vaste front politique regroupant l’UFP, les islamistes, les nationalistes arabes  et des figures emblématiques de la Vallée. Au cas où  Haidalla réussira le même exploit de nouveau, gageons que la voie du palais ocre lui sera grandement ouverte en 2007. Dans sa déclaration de candidature Ould Haidalla entend, mettre définitivement le pays sur les rails pour la refondation et l’édification d’une Mauritanie stable et prospère. Cette refondation, a pour but de permettre l’exploitation, avec davantage d’ingéniosité et d’audace, les nombreux atouts du pays, de supprimer avec courage les faiblesses et les dysfonctionnements de notre société afin de propulser la Mauritanie dans la modernité et la prospérité pour bâtir une nation démocratique, unie et solidaire. La  refondation prônée s’appuie sur des piliers porteurs, à savoir la bonne gouvernance, la décentralisation, la sécurité des personnes et des biens, la prospérité et le progrès social, notamment, par la lutte contre l’esclavage, la pauvreté et la maladie.

 


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