Oumoulkheir Mint Yarba, esclave en 2010 (Recit de Sos Esclaves)   
04/03/2010

Je m’appelle Oumoulkheir Mint Yarba. Mon père se nomme Yarba..Ma mère Selek’ha Mint Yarg. Je suis nĂ©e vers 1965 Ă  Guelb Heboul relevant de la Wilaya d’Adrar. Mon père vit toujours. Il a passĂ© une bonne partie de ses annĂ©es chez les maĂ®tres Ehel Ahmed El Houda, une famille des Oulad Ammoni qui rĂ©side Ă  Tiberguent...



...aux environs d’Akjoujt. Ensuite, il est passé chez la famille d’Ehel Kerkoub de la tribu Oulad Ghaylane, au compte de qui il travaille encore.
Mon père a Ă©pousĂ© l’esclave d’Ehel Kerkoub du nom de Teslem ; de cette union est nĂ©e une fille qui serait aujourd’hui mère d’un enfant. La dernière fois que j’ai vu mon père, j’étais très petite encore.
Ma maman est décédée depuis longtemps, je ne l’ai pas connue. Je n’en ai aucun souvenir.
J’ai deux frères, l’un se nomme M’Bareck Ould Mahmoud et l’autre Ben’Ich Ould Selek’Ha. Je suis mère de cinq enfants dont trois filles et deux garçons. Les filles s’appellent, respectivement, Selek’ha Mint OumoulkheĂ®r, âgĂ©e de quinze ans environs, Mbarka Mint OumoulkheĂ®r de douze ans Ă  peu près et Fatma dite Kounadi Mint OumoulkheĂ®r, dix ans. Quant aux garçons, il s’agit de Yarba Ould OumoulkheĂ®r, âgĂ© de cinq ans et Ben’Ich d’une annĂ©e et demi environ.
A la question : « oĂą se trouvait OumoulkheĂ®r depuis qu’elle a commencĂ© Ă  percevoir les choses ? Â», elle rĂ©ponds :
- J’étais chez Ehel Boulemsak de Smamna, une fraction des Oulad Ghaylane. J’étais esclave de la famille d’Abdallahi Ould Boulemsak, et dĂ©pendais, de son plus jeune fils, Mohamed Ould Abdallahi. Notre frère aĂ®nĂ©, Mbareck Ould Mahmoud m’a un jour rĂ©vĂ©lĂ© comment, mon jeune frère, Ben’Ich et moi, nous sommes devenus ou plutĂ´t nĂ©s esclaves des Ehel Boulemsak ; il m’a appris que bien avant ma naissance, notre mère Selek’ha Mint Yarg Ă©tait esclave de Rajel Ould AoueĂŻneni qui l’a vendue Ă  Abdallahi Ould Boulemsak père de Mohamed Ould Abdallahi. Notre servilitĂ© auprès de cette famille remontait donc Ă  un acte de vente.
Je suis, jusqu’ici, l’esclave de cette famille qui m’a vue naĂ®tre et Ă©duquĂ©e ainsi. Depuis mon jeune âge, je lavais la lessive, expĂ©diais les commissions, c’est-Ă -dire « r’soul Â» Ă  la demande des maĂ®tres, apportais le bois mort, prĂ©parais le thĂ©, gardais le croĂ®t des animaux, les attachais et les dĂ©tachais, pilais le mil dans le mortier et assurait la cuisson des aliments.
Lorsque j’ai grandi, j’étais chargĂ©e de garder les caprins, les ovins et les camelins. L’on m’avait astreinte Ă  mener les bĂŞtes aux points d’eau pour les abreuver. Il fallait, pour cela, procĂ©der moi-mĂŞme Ă  l’exore de puits profonds et c’est un travail pĂ©nible. Au retour, j’étais contrainte, malgrĂ© la fatigue, de m’occuper de la corvĂ©e de mĂ©nage. Quand j’ai fini, je commence Ă  traire les caprins et les chamelles. Chaque matin, Ă  l’aube, je recommence les mĂŞmes activitĂ©s et cela doit continuer jusqu’à très tard dans la nuit. Mes enfants et moi, nous mangions, le plus souvent, que les reliefs des repas s’il y en a. Sinon, nous restions Ă  jeun. C’est cela ma vie et celle des miens.
Le plus difficile que j’ai eu Ă  endurer sous le joug de Mohamed Ould Abdallahi Ould Boulemsak et sa famille est d’avoir gardĂ© les animaux alors que j’étais en Ă©tat de grossesse. La corvĂ©e se poursuivait jusqu’au jour de mon accouchement. Je devais porter le nouveau nĂ© et suivre le bĂ©tail comme d’accoutumĂ©e. Je n’oublierai jamais le jour oĂą l’on m’arracha ma petite fille Oumoul Barka et contraignit Ă  l’abandonner au profit de surveillance du troupeau. Mon enfant avait un an ; Ă  peine se dĂ©plaçait-elle Ă  quatre pattes.
Pour mes maĂ®tres, ce jour-ci, il y avait, dans le troupeau, la prioritĂ© de quelques femelles qui allaient probablement mettre bas. Je devais avoir les mains et le dos libres pour rapporter les petits Ă  naĂ®tre. Le soir, au retour, j’ai retrouvĂ© ma petite fille morte, cadavre dans les sables, les yeux ouverts, envahis par les fourmis. Ma demande d’assistance pour l’enterrer n’a rencontrĂ© que silence et mĂ©pris total. La famille des maĂ®tres ne daigna mĂŞme pas se soucier de l’insistance de leur mère Fatma Mint Bouderbala, pour m’aider Ă  la sĂ©pulture. C’est elle, enfin, qui vint Ă  moi et m’ordonnera de mettre le petit corps dans un morceau de tissu puis m’accompagna au cimetière. ArrivĂ©e sur place, c’est moi-mĂŞme qui ai creusĂ© le trou et enseveli mon enfant. Chez les maĂ®tres je n’avais d’autres consolations que mes larmes. J’ai beaucoup pleurĂ© et ma fille et ma condition. Au lieu de comprendre mon dĂ©sarroi, l’on m’ordonna de me taire sinon l’on me ferait subir ce que je ne pourrais jamais supporter.
Interrogée sur le salaire qu’elle percevait pour son travail, Oumoukheïr répond que l’esclave ne reçoit, de ses maitres, aucune rémunération.
- Je n’ai pas de logement, aucun. Et pour demeure, je n’avais qu’un abri Ă  l’emporte-pièce, un assemblage de simples haillons (« Devya Â»). Je devais me contenter d’une vielle couverture et d’un vieux drap et cela pour toutes les saisons.
Mes maĂ®tres ne m’offrent pas d’habits ni Ă  mess enfants. On ne nous donnait que leurs vĂŞtements usĂ©s. En revanche, il nous arrivait, mes enfants et moi, de recevoir quelque charitĂ©, notamment de la part des voisins. Au sujet des chaussures, les maĂ®tres nous en achetaient parfois, mais jamais Ă  mes enfants. Les pauvres marchaient pieds nus. Mes gamins et moi, subissions des châtiments corporels de la part de Mohamed Ould Abdallahi qui n’hĂ©sitait pas Ă  me piĂ©tiner moi-mĂŞme, devant eux. Il me frappait avec des branches d’épineux. Les stigmates en sont, encore, visibles sur mon dos.
A la question de savoir si elle ou ses enfants allaient a l’école publique ou coranique, OumoulkheĂŻr hausse les Ă©paules et prĂ©cise : Je ne rĂ©cite pas « El Fatiha Â». Ni moi ni mes enfants n’avons connu des moments de loisirs, encore moins des sorties en guise de divertissement. Nous ne connaissons rien d’autre que le travail, exclusivement.
Je ne me suis jamais mariĂ©e. Dès la première proposition, je m’en Ă©tais confiĂ©e Ă  la mère des Boulemsak ; selon elle, mes maitres ne me permettrons jamais de me marier et je serais battue ainsi que le demandeur s’ils venaient a apprendre tout cela. Je n’ai jamais reçu une quelconque aide de la part de l’Etat. Ni mes enfants, ni moi ne dĂ©tenons de pièces d’Etat civil ; je n’ai jamais votĂ©. Telle est ma vie chez Ehel Boulemsak.
Un jour, alors que j’étais chez Ehel Boulemsak, une voiture de la gendarmerie est venue me transporter vers Mboirick des Ideghchemma Ă  Yaghref, plus prĂ©cisĂ©ment l’ilot appelĂ© Guediwar qui relève d’AĂŻn Ehel Taya, Moughataa d’Atar, rĂ©gion de l’Adrar.
A cette occasion, Ehel Boulemsak m’ont donnĂ© six tĂŞtes de caprins ce qu’ils n’ont jamais fait ; c’était pour moi une grande surprise. Depuis ma naissance, je n’ai jamais Ă©tĂ© dotĂ©e d’un bien quelconque. Les bĂŞtes, m’ont Ă©tĂ© remises seulement, Ă  l’arrivĂ© des gendarmes, avec un pagne, une marmite, deux assiettes et un coussin. Je le compris plus tard, il fallait ainsi dissimiler ma vraie condition d’esclave. A mon arrivĂ©, j’ai rencontrĂ© Vouyah Ould Mayouf lequel m’apprend que l’organisation « Akhouk El Hartani Â» (ton frère Hartani) a portĂ© plainte, en ma faveur, auprès des autoritĂ©s.
Le cas a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© en 2007, pendant les journĂ©es de sensibilisations sur la loi criminalisant l’esclavage organisĂ©es en Adrar ; lors du meeting d’Atar, le reprĂ©sentant de SOS Esclaves a exposĂ© la situation de OumoulkheĂŻr ; il a Ă©tĂ© dĂ©menti par les autoritĂ©s locales et, immĂ©diatement, la gendarmerie a dĂ©pĂŞchĂ© des agents sur place, pour sĂ©parer Oumoulkheir des Ehel Boulemsak, ses maitres.
Un jour, après avoir passĂ© environ un mois et dix jours chez MboĂ®rick d’Ideghchemma, Ben’Ich, mon frère, encore exploitĂ© par Vouyah Ould Maayouf sans contrepartie, me rendit visite. Il Ă©tait accompagnĂ© de son maĂ®tre, un cĂ©lèbre officier de l’armĂ©e. Ce dernier m’emmena chez lui. Avec la complicitĂ© de mon frère, il fit de moi et mes enfants, des esclaves, Ă  nouveau. Avec lui, j’ai endurĂ© plus de souffrance qu’auparavant. Son exploitation ne s’est pas arrĂŞtĂ©e Ă  moi seule. Elle s’est Ă©tendue Ă  mes enfants ; eux aussi ont Ă©tĂ© rĂ©duits en esclaves. Chez lui, j’ai alors recommencĂ© Ă  garder et Ă  faire abreuver les caprins, les camelins et les ovins, piler le mil et prĂ©parer le repas. Je faisais tout Ă  la main. Il me frappait durement, beaucoup plus que la famille Ehel Boulemsak. Chaque fois que je n’exĂ©cutais pas une tâche, Vouyah me molestait ; parfois, me terroriser, il tirait des balles au dessus de ma tĂŞte. Un jour, il a voulu mĂŞme me tuer ainsi. Je ne dois mon salut qu’à sa sĹ“ur, laquelle m’a sauvĂ©e. Elle s’est interposĂ©e entre lui et moi, la suppliĂ©, au nom de Dieu et son Prophète, de ne pas me tuer. Si je vis encore, aujourd’hui, c’est bien grâce Ă  sa cette femme.
Un jour, Vouyah est venu m’annoncer qu’il va Ă©pouser ma fille afin d’être plus proche, de pouvoir me serrer la main, grâce a cette union. Quelque temps après, il est venu me dire que ma fille Selek’ha est devenue son Ă©pouse. Qui a cĂ©lĂ©brĂ© le mariage, quand et ou ? Je n’ai pas reçu sa dot, encore moins un papier attestant l’union. Il m’a ordonnĂ© de l’embellir et de la lui amener dans sa tente « GueĂŻtoun Â». Les habits que porta ce soir-lĂ  ma fille provenaient de la charitĂ© par les autres voisins. Ma fille passait la nuit avec lui jusqu’au matin et revenait me voir. Cela a durĂ© jusqu’à sa grossesse. C’est en ce moment que son Ă©pouse « lĂ©gitime Â» apprit la nouvelle par l’intermĂ©diaire de Fatma dite Kounadi, la sĹ“ur de Selek’ha. InterrogĂ©e par l’épouse de Vouyah Ould Maayouf, Kounadi rĂ©torqua que Selek’ha passait la nuit avec Vouyah. InformĂ©, il est venu me voir pour me dire qu’il rĂ©pudie ma fille. Or, ceci c’est rĂ©vĂ©lĂ© faux car il continuait Ă  abuser d’elle. Quand il apprit que Selek’ha Ă©tait en Ă©tat de grossesse, il a voulu la marier Ă  un berger appelĂ© Youba, esclave des Lech’yakh ; ainsi, Vouyah souhaitait se soustraire Ă  sa paternitĂ©. Cependant, Youba refusa car, il s’est rendu compte que Selek’ha portait un enfant naturel. Après, Vouyah a commencĂ© Ă  nous gronder et nous injurier sous prĂ©texte que nous travaillions mal...
Un jour, il nous appela, Selek’ha et moi et nous mit Ă  bord d’une voiture roulant Ă  une vitesse vertigineuse sur une dĂ©viation; Nous avons Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  toutes les secousses imaginables ; cela avait suscitĂ© un grand malaise Ă  Selek’ha et des douleurs atroces, l’a rendue malade et entrainĂ© son avortement dans l’hopital d’Atar.
Vouyah m’utilisait toutes les fois qu’il avait besoin de moi et me ramenait au village pour m’y abandonner quand je n’étais plus utile. Ainsi, se comportait-il avec moi. Cette fois-ci, le 7 fĂ©vrier au soir, lorsqu’il est venu me prendre, alors que j’étais dans le champ, j’ai refusĂ© de partir avec lui. Alors, il a embarquĂ© mes enfants dans sa voiture. Le lendemain mon frère Mbareck Ould Mahmoud s’est adressĂ© Ă  des Ă©lĂ©ments de SOS-Esclaves qui sont venus me voir et m’ont conduite Ă  la mairie de AĂŻn Ehl Taya le 9 fĂ©vrier; le maire informa le Hakem de la Moughataa d’Atar.
Ce dernier ordonne Ă  la commune de m’envoyer Ă  la gendarmerie de Rass Tarf. ArrivĂ©e, le chef de brigade dĂ©nommĂ© Ahmeda Ould Hamdinou vint me voir et renvoya les Ă©lĂ©ments de SOS-Esclaves qui m’accompagnaient. Il me demanda ce que je voulais ; je lui rĂ©pondis que je voulais mes enfants et mes tĂŞtes de caprin. Il m’objecta: Vouyah est notre supĂ©rieur et nous ne pouvons rien. Il me redemanda ce que je cherchais, je lui ai rĂ©pondu que je voulais avoir mes enfants et me proposa d’aller chez Vouyah pour le supplier car, tu es de la tribu des Oulad Ghaylane qui sont ses oncles. S’il rĂ©pond favorablement, c’est bien sinon, reviens nous voir… Nous interviendrons. J’ai rĂ©pondu ne pas oser venir le voir parce que je crains qu’il me tue par balles. Le gendarme me proposa une voiture pour me ramener au village. J’ai refusĂ© d’y retourner de crainte que Vouyah ne passe me voir, prĂ©fĂ©rant descendre Ă  Ain Ehl Taya. Finalement, l’on me conduisit Ă  Atar ou le chef de la gendarmerie accompagnĂ© de Vouyah apportèrent mes enfants. Le chef me demanda ce que je voulais au juste. J’ai rĂ©pondu que je veux reprendre mes enfants et mes animaux.
Les enfants se trouvaient dans la voiture de Vouyah mais ont Ă©tĂ© empĂŞchĂ©s par celui-ci de nous saluer, mon frère et moi. C’est le chef de la gendarmerie qui va me les emmener avant que l’on nous embarque, cependant sans ma fille Selek’ha que Vouyah a emportĂ©e, dans son vĂ©hicule. La gendarmerie nous dĂ©barquera Ă  AĂŻn Ehl Taya oĂą je suis restĂ©e jusqu’à l’arrivĂ©e de mon frère Mbareck Ould Mahmoud avec lequel je suis partie Ă  Nouakchott.
Je suis venue Ă  Nouakchott le 15 fĂ©vrier pour rĂ©clamer mes droits. L’on m’a informĂ©e que ma fille Selek’ha s’était mariĂ©e sans que je le sache. Ce mariage est pour moi nul et non avenu pour plusieurs raisons : d’abord, parce qu’il s’est fait sans tuteur lĂ©gal ; ensuite, la fille est encore mineure, enfin, j’ai le droit de connaĂ®tre son mari et c’est Ă  moi de l’accepter ou non. Cette union a eu lieu, comme je l’ai dĂ©jĂ  signalĂ©, pour couvrir les agissements de Vouyah Ould Maayouf. C’est un mariage forcĂ©, contractĂ© sous les agissements et conformĂ©ment aux intĂ©rĂŞts de Vouyah Ould Maayouf et son intimidation.
Aujourd’hui, je dépose une plainte contre Mohamed Ould Abdallahi Ould Boulemsak d’abord et réclame les dédommagements de tous mes jours passés, dans sa famille en servitude, depuis mon enfance.
Je me plains Ă©galement de Vouyah Ould Maayouf et cherche compensation pour mes enfants et moi, tout au long de deux annĂ©es et demie d’exploitation, sous la contrainte sans aucune rĂ©munĂ©ration. Je cherche aussi Ă  rĂ©cupĂ©rer mes tĂŞtes d’animaux et ma fille qui sont toujours en sa possession. Je demande Ă  tous les mauritaniens et aux bonnes personnes sur cette terre de me soutenir. Je veux seulement ma part de justice et pouvoir vivre avec mes enfants, en toute libertĂ©, Ă  la sueur de mon front. 
Propos et déclarations recueillis par le président de SOS-Esclaves
Fait Ă  Nouakchott le 4 mars 2010

 


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Commentaires
hamdi

2010-04-01 13:59:07

est seque lésclevaje et haram ou nou et dans lislam sa exzizte ou nou mrsi

dingo

2010-03-10 12:42:28

Encore une fois de quoi reflechir ?

dingo

2010-03-10 11:10:12

Encore une fois de quoi reflechir ?

BA
boubou2000ba@yahoo.fr
2010-03-09 09:59:52

Vraiment ce phenome d’esclavage me choque beaucoup surtout quand j’attends le "mot" esclave qui est une discrimination positive abolit par toutes les conventions internationales et européennes . pour moi le mot esclave est plus pire qu’un meurtre, j’ai toujours la honte de ma patrie de ne pas avoir intenté l’action en justice contre les criminels de cette pratique.....

maure
zehraabd@gmail.com
2010-03-07 12:02:30

Je suis carrément choqué par cette histoire il faut lutter contre l’esclavage. et lSOS-Esclavage il faut adopter ce genre des histoire pour influencer l’opinion national

lecteur

2010-03-06 22:42:49

encore une fois les faibles sont sacrifiés et utilisés par ceux memes qui sont senés les protegés, c’est un recit que les autorités politiques et religieuses devraient prendre en main et rendre à cette pauvre le gout de vivre et de se sentir une personne

lecteur

2010-03-06 22:42:18

encore une fois les faibles sont sacrifiés et utilisés par ceux memes qui sont senés les protegés, c’est un recit que les autorités politiques et religieuses devraient prendre en main et rendre à cette pauvre le gout de vivre et de se sentir une personne

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