Incarcérations et mises sous contrôle judicaire    
16/09/2009

Cinq présumés jihadistes ont été présentés par la police le 15 septembre devant la justice mauritanienne. Deux d’entre eux : Sidi Ould Dah et Sidi Ould Wavi ont été écroués à la prison centrale de Nouakchott après avoir été inculpés d’«appartenance à une organisation terroriste et de recrutement au profit de celle-ci» (allusion à Al Qaida au Maghreb Islamique -AQMI).



Trois autres prévenus dont Mohamed Mahmoud Ould Abeidna et Cheikh Ould Mohamed Saleck ont été inculpés d’ Â«incitation à l’extrémisme religieux et aux opérations terroristes» et placés sous contrôle judiciaire.
Selon les milieux proches de l’enquête, Sidi Ould Dah un résident de Dar Naim (banlieue Nord-Est de Nouakchott) a séjourné depuis 2008 dans les camps d’AQMI au Nord du Mali, desquels, il serait revenu récemment.

Sidi Ould Wavi (photo) par contre ne revient pas des Â«camps». 

Il travaillait dans un atelier de calligraphie à Nouakchott et habitait lui aussi Dar Naim quand il fut arrêté en avril 2008 et relâché par la suite pour «insuffisance de preuves».

L’enquête de 2008 avait mis en évidence qu’il n’appartenait pas Ã  l’organisation salafiste-jihadiste mauritanienne démantelée à l’époque et à laquelle il avait d’ailleurs refusé de prêter allégeance.
Le 15 septembre 2009 Ould Wavi n’obtient pas de circonstances atténuantes. Il est accusé d’appartenance à une organisation terroriste et écroué.
Les trois autres prévenus remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire ne semblent pas être structurés dans la mesure où ils n’ont pas été accusés d’appartenance à une organisation, mais seulement d’ Â«incitation à l’extrémisme religieux».

Selon nos sources, il est reproché à ces trois prévenus des prêches enflammés dans des mosquées.
Mi-août 2009, la justice avait également remis en liberté pour «insuffisance de preuves» trois prévenus accusés par la police de terrorisme aprés leur arrêstation à Kobenni (ville du Hodh Gharbi, frontalière du Mali).


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