Le Mali est vraisemblablement à la recherche d’effets d’annonce. Depuis l’exécution début juin 2009 au nord du Mali de l’otage britannique qui était détenu par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) les sources sécuritaires maliennes annoncent périodiquement des accrochages avec les éléments d’AQMI qui sillonnent la vaste partie nord de son territoire.
Parfois, il est question de morts dans les rangs d’AQMI sans qu’un seul cadavre ne soit exposé, parfois de suspects arrêtés mais jamais présentés; et maintenant, il est question d’accrochage suite auquel, les éléments d’AQMI ont «décampé». Ainsi, un accrochage entre l’armée malienne et des éléments d’AQMI aurait donc eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi 4 juillet dans la région de Tombouctou, (nord-ouest), si l’on croit une source sécuritaire citée par l’Afp. "Nous avons attaqué un groupe de terroristes armés dans la nuit de vendredi à samedi, ils ont décampé. Il n’y a pas de victimes", a déclaré cette source sécuritaire malienne.
Le 17 juin, l’armée malienne disait avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant, une base d’AQMI.
L’opération aurait été menée dans l’extrême nord du Mali, à la frontière avec l’Algérie, sur le territoire de la localité de Garn-Akassa située à l’ouest de l’oasis de Tessalit.
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