Les sympathisants continuent à affluer vers une tente de solidarité dressée en face de l’église de Nouakchott pour exprimer leur compassion avec une famille mauritanienne déchirée et accablée par la justice espagnole. Des érudits, des avocats, des députés, des journalistes et des citoyens ont rendu visite ces deux dernières quarante huit heures à cette tente de solidarité pour manifester leur compassion...
...avec la famille mauritanienne qui vivait en Espagne et dont le père (photo) et la mère (Moctar Salem Ould Mohamed et son épouse Hawa) ont été condamnés il y a quelques temps par la justice espagnole, à des très lourdes peines (17 ans d’emprisonnement pour la mère) ...pour avoir marié leur propre fille conformément à leur religion et leurs coutumes. Le cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew et la grande Diva de la chanson mauritanienne moderne, significative et engagée la sénatrice Malouma mint El Meidah ont rendu visite aux organisateurs de cette manifestation de solidarité avec une famille mauritanienne victime de l’extrémisme d’une justice espagnole et de son incompréhension totale des us et coutumes des autres peuples. «Le seul crime de cette famille est d’avoir marié leur propre fille à un cousin à elle. Mais la fille qui grandi en Espagne et qui a été manipulée par une famille espagnole a estimé que son mariage était forcé», déclare un proche de la famille incarcérée en Espagne.
En Mauritanie, ce genre de mariages sont fréquents et les choix des parents dans le mariage de leurs fils ou filles a toujours été prépondérant.
«Même si ce mariage était forcé comme le veut la justice espagnole, les parents de la fille ne méritent tout de même pas d’être condamnés à 17 ans d’emprisonnement», souligne un avocat. Et d’ajouter : «la justice espagnole condamne les meurtriers à des peines ne dépassant guère 7 ans de prison, pourquoi donc 17 ans pour une affaire de mariage?».
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