Pour la deuxième fois: Rejet d’une liberté conditionnelle accordée à un détenu d’opinion    
25/12/2008

Isselmou Ould Abdel Kader  administrateur,  ex-ministre mauritanien inculpé le 26 octobre pour "démoralisation de l’armée" pour avoir exprimé des opinions au cours d’un débat télévisé sur le Bataillon de la Sécurité Présidentielle (BASEP) et renvoyé devant une cour criminelle, a bénéficié le 25 décembre pour la deuxième fois consécutive  d’une liberté conditionnelle, rejetée encore une fois,  par le parquet de Nouakchott.



Le parquet avait fait  appel  il y a 20 jours contre une première décision  de la cour criminelle d’accorder une liberté conditionnelle au détenu d’opinion. La cour criminelle a de nouveau réitéré sa décision le 25 décembre mais  le parquet a déposé cette fois un pourvoi en cassation devant la cour suprême empêchant ainsi la libération conditionnelle d’Isselmou Ould Abdel Kader.
"Cette procédure n’est pas suspensive de la mise en liberté provisoire ", indique le collectif des avocats du détenu d’opinion. N’empêche Isselmou Ould Abdel Kader reste en prison. Il y a les lois de la République, mais  il y aussi la loi de «Letfetar», celle du plus fort.


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés