Les ministres des pays membres du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) ont entamé lundi 22 décembre à Addis abeba une réunion où ils doivent examiner la situation en Mauritanie. Le CPS va débattre de la situation en Mauritanie, où le président renversé le 6 août par un coup d’Etat, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a été libéré le 21 décembre sur ordre de la junte, qui faisait face aux pressions de la communauté internationale.
"Nous nous réjouissons de la libération du président Abdallahi, le général Aziz a rempli une partie de ses engagements mais cela n’est pas suffisant, il reste de nombreux points à résoudre notamment sur l’organisation du dialogue inclusif", a dit M. Ping Dans son rapport sur ce pays, M. Ping a souligné que "si aucun progrès (en particulier sur le retour à l’ordre constitutionnel) n’est enregistré d’ici le 5 janvier, le CPS pourrait considérer l’imposition de sanctions limitées et individuelles, particulièrement le refus de visas, des restrictions de voyager, et des gels d’avoirs financiers pour tous les personnels civils et militaires" de la junte. Des diplomates réunis le 22 décembre à Addis abeba ont indiqué à l’Afp que le dossier mauritanien, notamment l’imposition de sanctions contre les chefs de la junte, sera sans doute renvoyé au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, qui doit se tenir à Addis abeba fin janvier-début février 2009.
|