PROCAPEC, lavée de tout soupçon dans l’affaire de la Fondation KB   
20/12/2008

Les sites électroniques d’information « Alakhbar. info» et « Saharamedia » ont rapporté que la Commission Sénatoriale chargée d’enquêter sur la gestion de la Fondation KB, du nom de l’ex-première dame Mme Khattou Mint Boukhary a débarqué à l’improviste dans les locaux de PROCAPEC,  pour auditionner  ses dirigeants.



Au cours de cette audition, il a été notamment question des rapports qu’entretiendraient PROCAPEC,  avec la Fondation KB.  Mais, selon une source proche de la commission, les trois auditeurs  venus éplucher les comptes de PROCAPEC ont finalement salué l’esprit de collaboration et la  transparence dont a fait montre la Direction des PROCAPEC.
 L’enquête n’a pas relevé de collusions avec la Fondation KB et aucune anomalie particulière n’a été constatée. Autrement dit, il est apparu clairement que PROCAPEC n’a jamais versé le moindre centime à la Fondation KB, tout comme cette dernière, ne l’a jamais sollicité pour un quelconque service.

Côté PROCAPEC, la sérénité est de mise. Les rumeurs de largesses en faveur de la Fondation KB ou de malversations dans le cadre des volets du PSI (Programme Spécial d’Interventions) confiés à PROCAPEC n’ont pas  fait long feu. La vérité se fait jour et les détracteurs de PROCAPEC en sont pour leurs frais.

Il ne fait pas de doute que les mobiles des colporteurs des rumeurs malveillantes riment avec jalousie et mauvaise foi. Sinon, comment comprendre qu’on s’acharne sur une entreprise qui gagne surtout les fronts ?

Le constat est unanime : Après une dizaine d’années de léthargie, PROCAPEC est finalement sortie de l’ombre pour innover, se développer, s’élargir et réussir.
Numéro 1 de la microfinance, PROCAPEC est désormais omniprésente sur tout le territoire national et la gamme de ses produits et services s’enrichit de plus en plus.

Après les épargnes «Hajj» et «Logement», les interventions financières du Réseau appuient désormais la micro et petite entreprise comme elles soutiennent les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat.

Sur le plan social et au plus fort de la vague de la hausse des prix, PROCAPEC a mis sur pied aux quatre coins du pays, plusieurs dizaines de boutiques communautaires et  financé des centaines d’activités génératrices de revenus (AGR). Des mesures qui ont permis, entre autres, l’amélioration du pouvoir d’achat de plusieurs ménages, l’approvisionnement du marché en produits et la stabilisation des prix des denrées alimentaires de première nécessité.

Et cerise sur le gâteau, l’adoption des principes de la finance islamique a eu raison des réticences d’une population traditionnellement méfiante vis-à-vis de l’usure. En moins de deux ans, le nombre des épargnants est passé de 50 000 à plus de 180 000. Le combat contre la thésaurisation est en passe d’être gagné, grâce à une politique Marketing efficace.

C’est un secret de polichinelle : PROCAPEC est une affaire qui marche et qui fait vivre aujourd’hui, en termes d’emplois stables, un millier de mauritaniens. Et ce, malgré  que la subvention annuelle de l’Etat (90 millions UM) arrive à peine, à couvrir les 2/3 de cette masse salariale.


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