Les travaux d’une journée consultative pour la promotion de la pêche continentale et de l’aquaculture, organisée par le ministère des Pêches et de l’Économie maritime, ont démarré mardi à Nouakchott, dans le cadre de la révision de la nouvelle stratégie de pêche.
Ouvrant les travaux de la journée, le secrétaire général du ministère des Pêche et de l’Économie maritime, M. Ahmed Sid’Ahmed Dié, a affirmé que la pêche continentale et l’aquaculture constituent une filière longtemps oubliée des stratégies et plans de développement du secteur. Cette journée de concertation vise à faire connaître aux experts et acteurs du secteur la situation actuelle de la pêche continentale et de l’aquaculture dans les eaux continentales et à diagnostiquer les opportunités économiques offertes par cette importante ressource à la population de la région et aux citoyens en général. Dans une allocution qu’il a faite à cette occasion, le secrétaire général du ministère des Pêche et de l’Économie maritime, Il a ajouté que les préoccupations des pouvoirs publics étaient auparavant essentiellement axées sur la pêche maritime en raison de l’énorme potentiel de la zone économique spécifique mauritanienne et des incidences macroéconomiques qu’elle est censée générer. Il a révélé que la Mauritanie possède de grandes potentialités dans le domaine de la pêche continentale et de l’aquaculture du fait de la présence d’une trentaine de plans d’eau riches en poissons répartis sur les wilayas des deux Hodhs, de l’Assaba, du Tagant, du Guidimagha, du Brakna, du Gorgol et du Trarza. La filière pêche continentale, a-t-il précisé, offre également environ 23 000 emplois, malheureusement occupés par des étrangers des pays voisins, alors que les quantités capturées sont d’environ 20 000 tonnes par an et un chiffre d’affaires de plus d’un milliard MRU, selon une étude réalisée par l’Office national de la statistique.
AMI
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