Le président constitutionnel renversé le 6 août, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, doit faire partie, "en tant que président de la recherche d’une solution à la crise politique en Mauritanie", a déclaré lundi 1er décembre le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit.
"La position de la communauté internationale, c’est que le président Sidi fasse partie, en tant que président, de la recherche d’une solution (...) qui pourrait passer par une transition et l’organisation d’élections", a déclaré M. Djinnit à Dakar, au cours d’une rencontre avec la presse étrangère. "Les détails de cette solution doivent être l’oeuvre de la classe politique (mauritanienne) de façon consensuelle", a-t-il ajouté, au sujet notamment de la durée de cette transition, "qu’elle soit d’un mois, de trois ou de six..." Les représentants des institutions internationales dépêcheront "les 6 et 7 décembre une délégation (à Nouakchott) pour discuter avec le président Sidi et le général Mohamed Ould Abdel Aziz", au pouvoir depuis le putsch qu’il a mené, a poursuivi M. Djinnit.
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