Pour lutter contre la corruption et les biens mal acquis : L’Alliance nationale lance ses activités au Palais des congrès   
23/05/2021

L’Alliance nationale pour la lutte contre la corruption et la restitution des biens mal acquis a organisé une cérémonie procédant au lancement de ses activités, ce dimanche 23 mai 2021, au Palais des congrès de Nouakchott. Outre les membres de son directoire, ...



... il y a eu la présence d’éminentes personnalités de la société civile mauritanienne notamment les avocats, l’association des oulémas, les acteurs des droits humains entre autres et les personnalités jouissant d’une probité morale avérée.


L’ancien Palais des congrès de Nouakchott a refusé du monde ce dimanche 23 mai 2021 à l’occasion du lancement, par l’Alliance nationale pour lutter contre la corruption et la restitution des biens mal acquis. Cette cérémonie s’est déroulée autour du thème : « Unis pour la lutte contre la corruption ». Occasion offerte pour des personnalités connues pour leur droiture et leur probité morale dont des avocats comme Me Brahim Ebetty, Me Mine Abdellahi … de revenir sur la Mauritanie des valeurs pour marteler un discours qui a remis en scelle ce pays de Me Moctar Daddah, père fondateur de la nation mauritanienne.
La naissance de cette alliance s’inscrit dans la dynamique enclenchée par le nouveau régime pour combattre la gabegie, la concussion et le crime économique. C’est le moment choisi par le Collectif des avocats de la société civile pour exprimer son adhésion au combat. « La société civile doit assurer l’impulsion, donner la force, œuvrer à ce que les biens mal acquis soient restitués au peuple mauritanien … » a soutenu Me Ly Saidou porte parole du collectif. Il a indiqué que la société civile a mis en place «une coordination qui se constituera partie civile devant toutes les instances judiciaires avec le concours de plus de trente (30) avocats pour pousser la justice à aller au terme de cette procédure et que tous ceux qui seront reconnus coupables répondent de leurs actes et à la hauteur de leurs forfaitures commises sans exception aucune et dans le respect du droit».
Auparavant, il a souligné que « la corruption accroît la pauvreté, entrave la bonne marche des services publics, empêche le développement tant social qu’économique et sape la démocratie ». C’est pourquoi, il a appelé tous les acteurs notamment la société civile et la presse à « faire front commun » pour lutter efficacement contre ce fléau à travers «une sensibilisation croissante et exponentielle de l’opinion nationale sur cette problématique».
Pour sa part, le collectif des Organisations Non Gouvernementales, a fait savoir à travers Me Mocttar Diallo, point focal et chargé des relations avec les organisations de la société civile qu’il a décidé de «se constituer partie civile dans toutes les affaires de corruption, de détournement de fonds et de spoliation de biens publics». Pour ce faire, il entend inscrire son action dans le cadre d’une alliance pour la restitution, au peuple, de ses biens mal acquis. La mobilisation tout azimut de l’ensemble de la société civile mauritanienne autour de cette Alliance, montre, si besoin en était, que tous les acteurs sont unis pour combattre ce fléau à tous les niveaux.
(Nous y reviendrons)
I.Badiane


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