L’Union Européenne (UE) a mis en garde vendredi 17 octobre la Mauritanie contre d’éventuelles sanctions si la junte au pouvoir suite à un coup d’Etat ne libère pas le président renversé en août, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, et ne rétablit pas l’ordre constitutionnel.
Une réunion UE-Mauritanie se tiendra le lundi 20 octobre à Paris. Les vingt-sept pourraient décider de sanctions contre la Mauritanie n cas d’absence de progrès, a annoncé la présidence française. Les Etats-Unis ont imposé vendredi des restrictions de déplacement à l’encontre de certains membres de la junte militaire mauritanienne et du gouvernement et des soutiens civils au putsch du 6 août. La réunion du 20 octobre impliquera le secrétaire d’Etat français à la coopération, Alain Joyandet, le commissaire européen Louis Michel et le Premier ministre mauritanien désigné par la junte, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. La présidence française de l’UE a prévenu dans un communiqué en date du 17 octobre que des "mesures appropriées" seraient prises par les vingt-sept, si le dialogue ne conduit pas à "une solution acceptable".
|