Mauritanie : la '4G' se fait dĂ©sirer   
20/02/2019

La ’’4G’’ - nouvelle gĂ©nĂ©ration des standards tĂ©lĂ©phoniques en expansion Ă  travers le monde, qui devrait ĂŞtre bientĂ´t «dĂ©passĂ©e» au profit de la « 5G » n’a pas encore la cĂ´te en Mauritanie, dont elle est absente du marchĂ©. 



 Pire, le chemin qui mène vers l’installation de  cette nouvelle technologie semble  obstruĂ© par de nombreux obstacles.
La preuve, un appel d’offres de deux (2) licences  pour « la fourniture des services de communications mobiles de deuxième, troisième et quatrième gĂ©nĂ©ration (2G, 3G et 4G), lancĂ© par l’AutoritĂ© de RĂ©gulation des TĂ©lĂ©communications  au mois d’octobre 2018, est restĂ© infructueux.
   Les trois (3)  opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobiles, MAURITEL  (filiale de Maroc TĂ©lĂ©com), la Mauritano-Tunisienne des TĂ©lĂ©communications (MATTEL-association Tunisie TĂ©lĂ©com Ă  des capitaux privĂ©s mauritaniens) et CHINGUITEL (filiale de SUDATEL), opĂ©rant  dans le pays n’ont pas prĂ©sentĂ© une offre susceptible de leur permettre de dĂ©crocher le marchĂ©.
Seule prĂ©tendante Ă  s’être manifestĂ©e parmi les compagnies prĂ©sentes sur le marchĂ©, MAURITEL,  la filiale de Maroc TĂ©lĂ©com, national avec un parc de plus de 2 millions d’abonnĂ©s, 2500 kilomètres d’axes routiers couverts et un chiffre d’affaires annuel de près de 48 milliards de MRO, aurait avancĂ© une offre de 5 milliards de MRO.
 A signaler que  l’AutoritĂ© de RĂ©gulation tablait initialement  sur une enveloppe de 20 milliards de MRO soit environ 470 millions d’euros, uniquement pour la 4 « G».
Par ailleurs, il faut signaler qu’au-delĂ  du cercle des opĂ©rateurs prĂ©sents sur le marchĂ©, aucun nouveau partenaire extĂ©rieur n’a prĂ©sentĂ© une offre susceptible  de permettre l’attribution du marchĂ©.
Un constat sur la base duquel l’AutoritĂ©  de RĂ©gulation a  relancĂ©  la semaine dernière «l’appel pour l’attribution de licences en vue de l’établissement et de l’exploitation  de rĂ©seaux et services de communications  Ă©lectroniques ouverts au public en Mauritanie » Ă  la fois pour la 2 «G», la 3 «G» et la 4 «G» .
Parmi les obstacles et les contraintes Ă  l’origine de l’absence d’engouement autour de la 4 «G», les spĂ©cialistes identifient la taille du  marchĂ© national, environ 3,5 millions d’abonnĂ©s pour trois (3) opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobile.
Du cĂ´tĂ© des usagers, on reste très sceptique du fait « de la  mauvaise qualitĂ© des services de la 2G et de la 3G, offerts par les opĂ©rateurs prĂ©sents actuellement sur le marchĂ©,  qui n’augure rien de bon dans la perspective de la 4G ».
La 4G comporte de nombreux enjeux Ă©conomiques et sociaux pour les pays africains.
En 2016, un rapport spécialisé estimait que « la contribution d’Internet au Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Afrique devrait passer de 18 milliards de dollars aujourd’hui, à 300 milliards de dollars en 2025 » - MC Kinsey Global Institut (MGI).

Source : 360 Afrique


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