Les travaux d’un atelier de lancement de la stratégie « Tester et Traiter » du VIH Sida, organisé par le ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires dans ce domaine, ont débuté mardi matin à Nouakchott.
L’atelier vise à permettre de tester et traiter les personnes infectées par le VIH à un stade précoce afin de renforcer la prévention et de protéger la société contre la contraction de cette maladie mortelle. S’exprimant à cette occasion, M. Ahmed Jiddou Ould Zeine, chargé de mission au ministère de la santé, a souligné que cette stratégie a été adoptée pour améliorer la prévention de l’infection et rendre heureux les personnes vivant avec le VIH Sida. Il a par la suite ajouté que, conformément aux directives du Président de la République, son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, le gouvernement du Premier ministre, M. Mohamed Salem Ould Béchir, œuvre, à travers les plans et programmes de développement élaborés et mis en œuvre, pour la réalisation des objectifs majeurs contribuant au renforcement du système de santé national, notamment le dépistage et le traitement des personnes vivant avec cette maladie, ainsi que l’adoption de la stratégie internationale connue sous le nom de « 90-90-90 », qui a été incluse par la Mauritanie dans son plan national de lutte contre cette maladie pour la période 2018-2021. Pour sa part, le représentant du Programme National de Lutte contre le SIDA, M. Moustapha Ould Atigh, a loué, au nom de ses collègues représentants des agences des Nations Unies accréditées en Mauritanie, les efforts consentis pour lutter contre le sida dans notre pays, appelant à redoubler d’efforts pour éradiquer cette maladie à l’horizon 2030. La cérémonie d’ouverture a été marquée par un exposé présenté par le coordinateur du programme national de lutte contre, Dr Abderrahmane Ould Mohamed, au cours duquel il a discuté des principaux axes de cette stratégie. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du secrétaire exécutif national de lutte contre le Sida, Pr Abdallahi Ould Sidi Ali et du Dr Boubacar Ould Abdel Aziz, représentant de l’OMS. AMI
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