" Nous n’avons pas agi pour tuer des personnes comme certains veulent nous en
accuser, mais bien pour libérer notre peuple du joug du régime sanguinaire" du
Président Maaouiya Ould Taya, a notamment lancé Abderrahmane Ould Mini, un des
responsables du Parti Mauritanien pour l’Union et le Changement qui tenait
dimanche son premier meeting en vue des élections prévues en 2006 et 2007.
En février 2005, au terme d’un procès de plus de deux mois, l’ex- capitaine
Ould Mini, ainsi que Ould Hannenna et Ould Cheikhna avaient été condamnés à la
prison à perpétuité assortie de travaux forcés. L’ex-commandant Saleh Ould
Hannena, président du parti, a pour sa part estimé que la création d’un "front
national pour assurer un changement réel et réaliser une vraie démocratie dans
le pays" était nécessaire pour faire face "aux menées des ennemis des réformes
politiques en cours" en Mauritanie. Ses compagnons et lui ont créé leur
parti après avoir bénéficié d’une amnistie générale décrétée par le Conseil
Militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD) au lendemain du coup d’Etat
ayant renversé Ould Taya le 3 août 2005.
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