L’Inspection Générale d’Etat (IGE) a réagi le 16 septembre à une information publiée sur le site très visité : Taqadoumy.com. L’information faisait état d’une affaire de fraude portant sur plusieurs milliards d’ouguiyas dans laquelle, une banque la place est, entre autres, citée. La fraude présentée comme la plus grande de ces dernières années, aurait provoqué -selon la même source- un bras de fer entre l’Inspection Générale d’État et une banque de la place.
Voici la précision apportée par l’IGE. « Le site Taqadoumy a publié une information comportant un amalgame, que nous osons espérer involontaire (appuyé par un fac-similé d’une lettre de transmission par le Ministre de la Justice d’un arrêté de la Cour suprême en date du 10 juillet 2008), entre des dossiers très différents : - Une affaire de corruption présumée dans le cadre de laquelle deux banques de la place ont refusé de collaborer avec l’Inspection Générale d’Etat, en arguant du secret bancaire. Ce qui a amené l’IGE à demander un avis de la Cour Suprême, par lettre n°281 du 29 avril 2008, pour savoir si l’article 74 de l’ordonnance n°20/2007 peut devenir un moyen de dissimuler les crimes de corruption et un refuge pour les corrompus. La Cour Suprême a répondu le 13 juillet 2008 par un avis qui stipule que le secret bancaire n’est pas opposable à l’IGE dans le cadre de ses activités, avis qui a été transmis au Président de la République et au Gouverneur de la Banque Centrale le 14 juillet 2008. - Des affaires de faux en écriture, de détournement de recettes et de fraude fiscale dans lesquelles sont impliquées certaines banques, et qui sont encore en cours d’instructions. L’IGE va continuer son travail de manière professionnelle dans toutes les affaires de corruption, et informera l’opinion publique chaque fois qu’elle le verra nécessaire, dans le respect total de la loi et des textes en vigueur » (fin de citation).
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