Démarrage à Nouakchott des travaux de la 8ème conférence des cours suprêmes arabes   
23/10/2017

Les travaux de la 8ème conférence des présidents des cours suprêmes arabes ont démarré, lundi matin à Nouakchott, sous le haut patronage du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Les travaux de la conférence dont l’ouverture...



 ... s’est déroulée sous la supervision du Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, portent sur trois axes principaux relatifs aux compétences de la cour suprême.

 La conférence sera aussi l’occasion de tenir plusieurs séances ouvertes devant les participants pour approfondir les discussions sur les différentes questions en relation avec les domaines de compétence des cours suprêmes arabes et leurs expériences.

 Dans un mot prononcé pour la circonstance, le président de la cour suprême, M. El Houcein Ould Naji a affirmé que la tenue de la 8em conférence des présidents des cours suprême arabes à Nouakchott sous le haut patronage du Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz constitue un événement important qui traduit avec sincérité l’importance qu’accorde notre pays aux questions arabes en général et à la coopération arabe dans le domaine judiciaire, de façon particulière.

 Il a ajouté en disant : " Cette rencontre revêt une importance particulière sur plus d’un plan", soulignant "qu’elle traduit la volonté des cours arabes de renforcer les acquis réalisés au niveau de la coopération juridique et judiciaire arabe commune dans tout ce qui est de nature à consolider l’indépendance de la justice et à renforcer les piliers de l’Etat de Droit. Elle reflète aussi la profondeur et la solidité des liens de fraternité existant entre les pays arabes et la détermination de ces derniers à veiller sur la continuité de la tradition de la concertation et sur l’échange des expériences dans le but de renforcer le système juridique et judiciaire dans les pays arabes.

 Il a ajouté que la conférence de Nouakchott essayera de répondre à d’importantes questions dont notamment la nature de l’autorité de contrôle qu’exerce la cour suprême sur les tribunaux.

 Le président de la cour suprême a affirmé que tous les systèmes judiciaires sont unanimes sur un fait, à savoir que les cours suprêmes sont les plus hautes instances dans la pyramide judiciaire au niveau national et qu’elles veillent, dans ce cadre, au contrôle de l’application correcte de la loi, appelant tous à oeuvrer pour impulser notre justice moderne en vue d’occupe la place à laquelle aspirent nos peuples et nos dirigeants suivant l’exemple du comportement de nos ancêtres qui ont fait de la lettre de Oumar Ibn El Khatab dans le domaine de la justice leur cadre de référence.

 Se basant sur les expériences de certaines cours suprêmes non arabes et pour accompagner de l’émergence de certaines manifestations destructrices comme le terrorisme et l’extrémisme aveugle et de certaines pratiques dévastatrices , telles que la corruption et la gabegie, le président de la cour suprême a proposé, en concertation avec le centre arabe des recherches juridiques et judiciaires, de choisir des magistrats au niveau de nos cours suprêmes qui seraient chargés de suivre les jurisprudences et de procéder à des échanges en la matière en vue d’en tirer profit et de créer un comité d’orientation dans lequel toute cour serait représentée par un magistrat chargé de suivre les nouveautés en matière de jurisprudence en ce qui concerne les questions relatives au terrorisme et à la gabegie.

 Auparavant, Me Mohamed Khairdine El Khatib, directeur général du centre arabe des recherches juridiques et judiciaires avait prononcé un mot dans lequel il a affirmé que l’accueil par la Mauritanie de cette rencontre se répercutera positivement sur le développement du concept de la justice et l’indépendance de la justice, tout comme il consacre le concept de l’action arabe commune et l’amélioration des compétences des magistrats, gardiens du système judiciaire dans nos sociétés arabes, a-t-il dit. Il constitue aussi, a-t-il noté, une étape importante sur la voie des intérêts de la nation arabe et pour renforcer la place qu’elle occupe, dans des circonstances difficiles dont les répercussions négatives sur la scène arabe sont visibles.

 De son côté, Dr Ishagh Ben Ahmed Ben Nacer El Boussidi, président de la Cour suprême dans le Sultanat d’Oman, président de la précédente conférence des présidents des cours suprêmes arabes, a indiqué que la tenue régulière de ces conférences constitue une occasion précieuse pour passer en revue les nouveautés sur les questions posées devant les tribunaux et pour échanger les vues et les idées ainsi que les mécanismes appropriés pour promouvoir et dynamiser l’action du système judiciaire dans les pays arabes.

 L’ouverture de la conférence s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité en Mauritanie, du wali de Nouakchott ouest, de la présidente de la Communauté Urbaine de Nouakchott, des autorités administratives et municipales dans la moughataa de Tevragh Zeina et d’autres personnalités.





AMI


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