Des ministres commentent les rĂ©sultats du Conseil   
25/08/2017

Le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole officiel du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, le ministre de l’économie et des finances, M. Moctar Ould Djay et le ministre de la jeunesse et des sports, M. Mohamed Ould Jibril ont commenté...



 ... jeudi après- midi Ă  Nouakchott les rĂ©sultats du conseil des ministres tenu quelque heures plus tĂ´t.

 Le ministre de la culture a ainsi soulignĂ© que le conseil a Ă©tudiĂ© et approuvĂ© un certain nombre de projets de lois, de dĂ©crets et de communications dont le projet de loi qui autorise la ratification signĂ© le 10 juillet 2017, entre le Gouvernement de la RĂ©publique Islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe pour le DĂ©veloppement Economique et Social (FADES), destinĂ© Ă  la participation au financement du projet d’approvisionnement en Eau Potable des Villes d’Aioun, de Djiguenni et des Villages Environnants et un autre accord de prĂŞt signĂ© le 10 juillet 2017, entre le Gouvernement de la RĂ©publique Islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe pour le DĂ©veloppement Economique et Social (FADES), destinĂ© Ă  la participation au financement du projet de l’Interconnexion Electrique entre Nouakchott et Zouerate par une ligne Haute Tension de 225 KV en plus d’une communication sur les colonies de vacances et une autre sur les infrastructures sportives.

 Le ministre a prĂ©cisĂ©, dans une rĂ©ponse Ă  la question est-ce que le PrĂ©sident de la RĂ©publique a demandĂ© Ă  la commission chargĂ©e de l’hymne national de conserver certains versets du Saint Coran et pourquoi certaines sommitĂ©s de la poĂ©sie arabe locale ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s, que la commission a Ă©tĂ© constituĂ©e pour choisir et proposer l’hymne national et elle travaille actuellement et il lui a Ă©tĂ© confiĂ© d’établir les critères de choix sans intervention dans la mission qui lui a Ă©tĂ© dĂ©volue. Elle continue Ă  plancher sur cette question et dispose de toute la latitude Ă  cet effet et n’a pas de plafond fixĂ© prĂ©alablement sauf Ă  respecter les constantes nationales.

 Il a ajoutĂ© que le PrĂ©sident de la RĂ©publique a recommandĂ© Ă  la commission chargĂ©e de l’Hymne de conserver les versets qui Ă©taient jusqu’à très rĂ©cemment chantĂ©s, mĂŞme s’il n’est pas Ă©tabli que ces strophes avaient Ă©tĂ© adoptĂ©es en tant qu’hymne national. Car il n’y a pas de base juridique ou ni de dĂ©cret qui atteste que ces mots ou strophes ont Ă©tĂ© consacrĂ©s juridiquement comme hymne national. Les Ă©vènements historiques prouvent plutĂ´t qu’il en est autrement. Car en 1977, une commission a Ă©tĂ© constituĂ©e – c’est dans les archives – l’annonce en a Ă©tĂ© faite au journal « CHAAB ». Cette commission, qui devait choisir un hymne national, Ă©tait prĂ©sidĂ©e alors par le ministre Ă©rudit Abdallahi Ould BoyĂ© et comprenait comme membres l’érudit Mohamed Salem Ould Addoud ; El Khalil Nahoui, Mohameden Ould Sid Brahim et Mohameden Ould Moktar Ould Hamidoun.

« Effectivement, ajoute le porte- parole du gouvernement, j’ai rencontré El Khalil Nahoui et lui ai demandé qu’est ce qui a entravé son action, il a répondu qu’après l’annonce d’un concours pour le choix de l’hymne national, la commission a réceptionné 70 textes et après leur dépouillement, il s’est avéré que la plupart d’entre eux ne peuvaient être composés au rythme de la musique nationale alors que d’autres textes parlent du Président de la République d’alors et du parti au pouvoir alors qu’ils ont voulu que l’hymne national soit exclusivement lié au peuple et à l’Etat et non à un Président ni à un parti.

 Il a encore dit qu’à l’issue de cette phase, un 2ème concours a Ă©tĂ© lancĂ© dans lequel il a Ă©tĂ© proposĂ© aux concurrents 4 ou 5 types de versification pouvant ĂŞtre composĂ©s facilement au rythme de la musique nationale qui a Ă©tĂ© composĂ©e au dĂ©part par un français d’origine russe. Mais le coup d’Etat de 1978 a mis fin Ă  l’action de cette commission. Ce qui implique qu’il n’y avait pas d’hymne national adoptĂ©. Un chercheur a indiquĂ© qu’il n’a Ă©tĂ© adoptĂ© comme hymne national qu’en 1982 dans les livres scolaires et qu’il y avait trois hymnes dont l’un est adoptĂ© par l’armĂ©e.

 Le ministre a expliquĂ© que la commission doit choisir un nouvel hymne qui prend en compte les constantes nationales ainsi que les critères des hymnes nationaux : l’amour du pays et l’attachement Ă  la religion et Ă  la patrie.

 Le ministre a rappelĂ©, Ă  propos du choix des membres de la commission, que la Mauritanie est le pays d’un million de poètes, comme on dit, et qu’en consĂ©quence, on ne peut charger cet effectif d’élaborer ces mots, soulignant, qu’on ne peut choisir une plĂ©iade de poètes et laisser un parterre d’autres.

« Tout travail sérieux et objectif, doit prendre en compte les générations, en particulier les jeunes et représenter toutes les parties et toutes les wilayas dans cette commission », a-t-il ajouté.

 A propos de l’absence de la commission du grand poète Ahmedou Ould Abdel Kader, le ministre, a affirmĂ© qu’il Ă©tait prĂ©vu parmi les prĂ©parateurs, mais des raisons sanitaires l’ont empĂŞchĂ© d’y siĂ©ger.

 RĂ©pondant Ă  une question Ă©voquant e que son auteur a appelĂ© « la crise des pèlerins », le ministre a rappelĂ© les lois de l’Arabie Saoudite organisant le Hadj, dont l’interdiction d’exposer les marchandises dans les lieux d’hĂ©bergement des pèlerins.

« Des mauritaniennes ont violé ce règlement et ont été en conséquence, arrêtées par les gardes civils relevant de la commune », a-t-il dit.

« La mission n’a pas de lien avec ce sujet et les autorités saoudiennes appliquent ces consignes, dictées par leurs responsabilités religieuses et morales envers les pèlerins, à tous », a-t-il indiqué.

 Le ministre de l’économie et des finances a affirmĂ©, dans ses explications relatives au projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prĂŞt signĂ© le 10 juillet 2017, entre le Gouvernement de la RĂ©publique Islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe pour le DĂ©veloppement Economique et Social (FADES), destinĂ© Ă  la participation au financement du projet d’approvisionnement en Eau Potable des Villes d’Aioun, de Djiguenni et des Villages Environnants, que cet ouvrage reprĂ©sente, une phase du gigantesque projet adoptĂ© par Son Excellence le PrĂ©sident de la RĂ©publique et son gouvernement afin que les citoyens accèdent Ă  l’eau potable ; « surtout, si l’on sait que ces villes se sont dĂ©veloppĂ©es, sans prendre en compte l’existence de rĂ©serves hydrauliques suffisantes pour couvrir leurs besoins, avec le temps, d’oĂą la nĂ©cessitĂ© de grands investissements, pour acheminer l’eau potable vers des endroits Ă©loignĂ©s », -t-il dit.

« Les conditions du prêt, estimé à 17,7 milliards sont concessionnelles, avec un remboursement sur une période de 30 ans, dont un délai de grâce de 7 ans et un taux d’intérêt de 2% par an », a-t-il ajouté.

 Evoquant le second Projet de loi, le ministre a soulignĂ© qu’il assurera une augmentation durable et Ă  bon marchĂ© de l’énergie aux villes et aux habitants des zones cibles, permettant ainsi d’exploiter nos richesses minĂ©rales ; puisque ces zones disposent d’importants indicateurs miniers et oĂą l’énergie constitue un facteur capital, du fait que les sociĂ©tĂ©s minières opĂ©rant dans le pays apportent avec elles des gĂ©nĂ©rateurs couteux, accroissant le coĂ»t de production dans ces lieux », a-t-il prĂ©cisĂ©.

« Ce financement est partiel, avec un coût du projet situé entre 230 et 250 millions de dollars ; avec une contribution du FADES et du Fonds Saoudien de Développement et la signature attendue au début de la semaine prochaine, d’un lot de projets financé par le Fonds Saoudien dont le complément de l’actuel projet », a-t-il poursuivi.

 Le ministre de la jeunesse et des sports a fait, quant Ă  lui, deux communications dont la première a portĂ© sur le rĂ´le jouĂ© par les colonies de vacances dans l’éducation des enfants d’une part et la dĂ©couverte des laurĂ©ats des sites touristiques du pays ; tout en dĂ©veloppant chez eux l’esprit patriotique et l’acquisition de compĂ©tences pĂ©dagogiques insuffisamment accessibles dans les Ă©coles.

 Le ministre a rappelĂ© Ă  propos de la seconde communication, relative aux infrastructures sportives, les Ă©normes dĂ©penses consenties par l’Etat dans la rĂ©alisation d’infrastructures sportives dans les capitales des wilayas, prĂ©cisant que certains de ces stades disposent d’équipements couteux requĂ©rant la rĂ©vision des mesures d’exploitation et de maintenance.

« Le département a réceptionné deux stades, dont ceux de Zouerate et de Sélibaby et réceptionnera dans un bref délai celui de Mellah en plus de 5 dans les capitales des wilayas de l’intérieur », a-t-il dit.

« D’où la nécessité d’un cadre réglementaire permettant d’assurer une meilleure gestion de ces stades ainsi que d’une administration qui veille sur leur propreté et l’entretien des investissements matériels qu’ils comportent », a-t-il conclu.








AMI


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