Les travaux d’un atelier de restitution du plan national de développement des richesses animales en Mauritanie, organisé par le ministère de l’élevage en partenariat avec la FAO, à travers son programme spécial d’appui technique au département de l’élevage, ont été ouverts...
... lundi à Nouakchott. Le plan proprement dit vise la conception d’une feuille de route opérationnelle de développement de ce secteur, pour la période 2018-2025. a ministre de l’élevage Mme Vatme Vall Mint Soueina, a mis en exergue, dans son mot d’ouverture de l’atelier, l’apport capital du secteur en milieu rural, affirmant qu’il emploie 16% de la main d’œuvre active d’une part et contribue à la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, d’autre part. « Le gouvernement a conçu, sur instruction de Son Excellence, le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, les grandes lignes du développement de ce secteur et l’amélioration de sa contribution à la croissance économique du pays, conformément à la stratégie de développement du secteur rural, adoptée en 2012 et basée sur l’approche de développement des filières animales et de la gestion des ressources pastorales », a-t-elle ajouté. « Le secteur a connu ces dernières années, sous l’impulsion des projets nationaux et régionaux, exécutés par l’Etat et ses partenaires de développement ainsi par les ONG et les organisations professionnelles des éleveurs, d’importantes mutations », a-t-elle dit, inscrivant l’objectif du plan dans la satisfaction des besoins des éleveurs et des partenaires du secteur, sur la base d’un document de référence, dont la préparation consensuelle avait commencé en novembre 2016 », a-t-elle poursuivi. Le représentant de la FAO en Mauritanie, Dr Athman Mravili, a confirmé dans son intervention, l’harmonie dudit plan avec les orientations politiques et avec les volets stratégiques inclus dans la stratégie de développement du secteur rural. Le plan national de développement des richesses animales en Mauritanie est perçu comme un cadre opérationnel d’exécution des objectifs stratégiques établis dans le cadre de la Stratégie nationale de développement du secteur rural, adoptée en 2012. Un cadre dont le processus d’élaboration a été lancé depuis octobre dernier, sur appui de la FAO et avec la participation de tous les acteurs du secteur de l’élevage. Le plan, d’un coût total de 112 milliards d’ouguiyas environ, mobilisés à la fois par le gouvernement mauritanien, ses partenaires techniques et financiers et le secteur privé, comprend 5 axes prioritaires, portant sur le développement du système pastoral traditionnel « transhumance » d’une part et du système de production intensive d’autre part, sur l’amélioration des conditions de santé du cheptel, sur l’adaptation de la recherche scientifique, de la formation et de l’encadrement ainsi que le renforcement des capacités des services techniques et professionnels du secteur. La cérémonie de lancement de l’atelier s’est déroulée en présence du ministre de l’économie et des finances et de la secrétaire générale du département en plus de nombreuses autres personnalités.
AMI
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