Obligés de gracier les putschistes   
07/06/2016

Il y a 13 ans, le 8 juin 2003! Du grabuge deux jours durant. 15 morts et 60 blessés. Du sang et des destructions. Des veuves, des orphelins, et enfin, des mutins arrêtés. Mais on découvre vite que ces derniers n’avaient pas de programme et qu’ils n’étaient surtout pas outillés, même, pour diriger une formation.


Par cynisme, l’opposition à Ould Taya a adopté leur putsch et transformé ses meneurs en héros avant de les abandonner, dés sa chute.
Par machiavélisme le nouveau régime d’août 2005 gracie les meneurs du putsch .
Regroupés au Burkina, ceux-ci rentrent au pays parader devant leurs victimes. Ils fondent un parti et obtiennent un score minable.
Tels des bambins, ils se chamaillent par la suite, et se tirent dessus à boulets rouges, dans les médias.
Nous découvrons notre irresponsabilité, la mesquinerie de notre encadrement et sa promotion de la bêtise.
Demain, nous serons obligés de gracier d’autres putschistes.
IOMS

Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés