Les résultats du conseil des ministres ont été commentés, jeudi après-midi, lors d’une conférence de presse conjointe, par les ministres de la Culture et de l’Artisanat, porte-parole du gouvernement et de l’Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de ...
... l’Information et de la Communication. Intervenant en premier lieu, le ministre de la Culture et de l’Artisanat, porte-parole du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, a indiqué que le conseil des ministres a étudié et adopté des projets de lois et de décrets ainsi que des communications, notamment deux projets de lois portant, l’un, sur les transactions électroniques et l’autre sur la protection des données à caractère personnel, en plus d’ une communication relative à l’impact du Festival des villes anciennes. Au sujet de la communication, le porte-parole du gouvernement a souligné qu’il s’agit d’un festival qui globalise plusieurs portées: religieuse, économique, sportive, folklorique et culturelle et qu’il a sauvé les villes anciennes qui étaient menacées de disparition à cause de l’exode de leurs populations. Il a ajouté que cette manifestation a permis aux anciennes citées de retrouver leur vitalité et leur rayonnement grâce à l’accroissement du nombre de visiteurs qui était pour la ville de Chinghitti, lors de la première édition de 5000, et 7000 lors de la deuxième édition. Les visiteurs de Tichit étaient au nombre de 3000, Oualata de 4000 et Ouadane 5000 à la première édition et 12000 à la dernière. Par ailleurs, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh a souligné que le festival a permis aux villes anciennes d’enregistrer une croissance effective et que les autorités administratives et municipales estiment que le développement urbain à atteint le seuil de 45% à Ouadane, 15% à Oualata, 15% à Tichit et 30% à Chinghitti Répondant à une question relative à des rumeurs faisant état de la saisie de pirogues appartenant à des pêcheurs sénégalais, le ministre a déclaré n’avoir aucune information sur ce sujet, ajoutant qu’il ne pense pas que cela a eu lieu. Il a rappelé que le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime a mis en uvre une stratégie qui règlemente les activités maritimes et protège les marins mauritaniens, tout en fixant des normes et critères pour la main d’oeuvre étrangère. Le porte-parole du gouvernement a également indiqué que le département de la Pêche observait une période transitoire en matière d’application de la loi qui détermine la relation entre les employés et l’administration et que celle-ci a expiré le 31 janvier 2017. Depuis lors, la loi régissant la main d’ uvre mauritanienne et étrangère est entrée en vigueur. ’’Il s’agit donc de l’application stricte de la loi sans aucune connotation politique ou ségrégation entre pays et pays’’, a insisté le ministre. En réponse à une question relative à l’amendement de la constitution, le ministre a souligné qu’il existe deux manières de modifier la constitution: la conférence parlementaire et le référendum populaire et que chacune de deux approches est susceptible d’être appliquée. Il a ajouté que chacune des deux chambres parlementaires possède un règlement intérieur, notant que la chambre basse vient d’être renouvelée et que les sénateurs, bien qu’il n’y ait pas eu depuis quelque temps de renouvellement, sont toujours légitimes jusqu’à de nouvelles élections ou la prise d’une décision en ce sens. Lui succédant, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Dia Moctar Malal, a souligné que l’avantage du projet de loi sur les transactions électroniques est qu’il permet, pour la première fois, en Mauritanie, de considérer l’écrit électronique au même niveau que l’écrit sur papier au niveau de l’administration publique. Au sujet du projet de loi sur la protection des données à caractère personnel, le ministre a souligné que l’article 64 de cette loi stipule que les données personnelles des fonctionnaires sont protégées et personne ne peut y accéder sans l’aval de leur propriétaire
AMI
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