Des ministres commentent les rĂ©sultats de Conseil   
27/01/2017

Le ministre de la Culture et de l’Artisanat, porte-parole du gouvernement, la ministre de l’Elevage et la ministre des Relations avec le Parlement et la société civile, respectivement Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, Mme Fatma Vall Mint Soueinae et Mme ...



... Hawa Cheikh Sidiya Tandia, ont commenté, au cours d’une conférence de presse tenue jeudi après-midi à Nouakchott, les résultats du conseil.

 Intervenant le premier, le ministre de la Culture et de l’Artisanat, porte-parole du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, a indiquĂ© que le conseil des ministre a examinĂ© et adoptĂ© nombre de projets de lois, de dĂ©crets et de communications dont un projet de loi autorisant l’adhĂ©sion de la RĂ©publique Islamique de Mauritanie Ă  l’acte constitutif de l’Union Africaine, relatif au parlement africain adoptĂ© par le 23e session de la confĂ©rence tenue Ă  Malabo, capitale de la GuinĂ©e Equatoriale,en date du 27 juin 2014.

 Le conseil des ministres a Ă©galement examinĂ© et adoptĂ© un Projet de dĂ©cret portant crĂ©ation d’un Ă©tablissement public Ă  caractère administratif dĂ©nommĂ© l’Office National de Recherches et de DĂ©veloppement de l’Elevage.

 RĂ©pondant Ă  une question relative Ă  la mĂ©diation mauritanienne en vue du règlement de la crise de pouvoir en Gambie, le porte-parole du gouvernement a dĂ©clarĂ© que tout le monde sait que la situation en Gambie Ă©tait alarmante et que les diffĂ©rents intervenants, y compris la CEDEAO et les mĂ©diateurs internationaux, n’avaient pu lui trouver de solution. Le spectre de la guerre planait alors sur la Gambie et le prĂ©sident avait dĂ©clarĂ© l’état d’urgence et l’on sait que son pouvoir Ă©tait bien implantĂ© et qu’il savait comment riposter, ajoutant que si tout un chacun pouvait dĂ©clancher la guerre, il n’est pas donnĂ© Ă  n’importe qui de la calmer ou d’en mesurer les consĂ©quences.

 Le ministre a par ailleurs indiquĂ© qu’à la dernière minute, après que la situation s’était aggravĂ©e, que les observateurs et politiciens se sont retrouvĂ©s dans l’impasse, et lorsque tous s’attendaient au dĂ©clanchement d’une intervention militaire dont on ignorait l’issue et les consĂ©quences, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a alors entamĂ© une mĂ©diation pour trouver une solution Ă  cette crise. Alors, et après 5 heures discussion avec le prĂ©sident gambien yaya Jammeh, et après avoir convaincu celui-ci, Son Excellence, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă©tait parvenu Ă  trouver une solution accordant au prĂ©sident Jammeh un certain nombre de garanties, et en contrepartie, ce dernier cèdera le pouvoir de manière souple et pacifique au prĂ©sident Ă©lu. Par la suite, et Ă  une heure tardive de la nuit, le PrĂ©sident a entamĂ© une visite inopinĂ©e au SĂ©nĂ©gal au cours de laquelle il s’était entretenu avec le prĂ©sident sĂ©nĂ©galais et le nouveau prĂ©sident gambien. Dès lors, Ă©taient plausibles les grandes lignes d’une solution pacifique Ă©pargnant Ă  la Gambie et Ă  la rĂ©gion les alĂ©as d’un conflit armĂ© en Gambie.

 Le ministre a Ă©galement fait remarquer que le PrĂ©sident de la RĂ©publique n’a pas entamĂ© cette mĂ©diation au profit du SĂ©nĂ©gal ou de quelque pays que ce soit, mais au profit de la rĂ©gion tout entière, et que c’était-lĂ  son devoir en tant qu’ancien prĂ©sident de l’Union Africaine et prĂ©sident en exercice de la Ligue des Etats Arabes. Son devoir Ă©tait donc de veiller Ă  la paix et de faire Ă©viter Ă  la rĂ©gion de sombrer dans des conflits sans issue.

 En rĂ©ponse Ă  une autre question relative au mini sommet de l’Union Africaine prĂ©vu Ă  Brazzaville, le porte-parole du gouvernement a indiquĂ© que l’ordre du jour est strictement rĂ©servĂ© au seul point de la crise libyenne et qu’on ne peut y introduire d’autres points, ajoutant que les chefs d’Etat peuvent discuter, en dehors du sommet, de tout autre question, y compris la question de la crise gambienne et ses retombĂ©es.

 Dans sa rĂ©ponse Ă  une question relative Ă  une rumeur qui prĂ©tend que les ressortissants mauritaniens sont ciblĂ©s par l’opposition ivoirienne, la ministre a dĂ©clarĂ© que le ministère chargĂ© des Mauritaniens de l’Etranger suit de près la situation en CĂ´te d’Ivoire et que dĂ©sormais il existe une structure chargĂ©e du contact en direct avec les communautĂ©s vivant Ă  l’étranger en cas de crise, que la situation est sous le contrĂ´le des autoritĂ©s et que si une intervention s’avère nĂ©cessaire, elle aura lieu au temps opportun et de la manière la plus adĂ©quate.

 Pour sa part, la ministre de l’élevage, Mme Vatma Vall Mint Soueinae, a commentĂ© le Projet de dĂ©cret portant crĂ©ation d’un Ă©tablissement public Ă  caractère administratif dĂ©nommĂ© l’Office National de Recherches et de DĂ©veloppement de l’Elevage. Ainsi elle a prĂ©cisĂ© que cette dĂ©cision intervient après la crĂ©ation, il y a quelques annĂ©es, d’un dĂ©partement spĂ©cifique en charge de l’élevage, afin d’engager une vision stratĂ©gique pour ce secteur clĂ© de l’économie nationale.

 â€™â€™Il est naturel que cette dĂ©cision soit accompagnĂ©e d’autres mesures aux plans juridique et institutionnel ainsi que la crĂ©ation d’institutions techniques pouvant impulser le secteur dans ces diffĂ©rents volets’’, a soulignĂ© la ministre.

 Au sujet des missions du nouvel Ă©tablissement, la ministre a soulignĂ© que le centre est concernĂ© par la santĂ© animale: le diagnostic des pathologies animales, le traitement, le dĂ©pistage et le contrĂ´le Ă©pidĂ©miologique au plan national, en plus de l’insĂ©mination artificielle, de l’élevage et de l’alimentation de bĂ©tail susceptible d’apporter de hauts rendements.

 Lui succĂ©dant, la ministre des relations avec le Parlement et de la SociĂ©tĂ© Civile, Mme Awa Cheikh Sidiya Tandia, a soulignĂ© que projet de loi autorisant l’approbation de l’adhĂ©sion de la RĂ©publique Islamique de Mauritanie Ă  l’Acte Constitutif de l’Union Africaine relatif au Parlement Panafricain permet aux parlementaires d’exercer pleinement leur rĂ´le en tant que de vrais lĂ©gislateurs Ă©lus par le peuple et non nommĂ©s par le gouvernement.

 Elle a ajoutĂ© que le protocole entrera en vigueur dès qu’il sera ratifiĂ© par 28 pays.

 Au sujet du fonctionnement du Parlement Panafricain, la ministre a indiquĂ© qu’il se rĂ©unit deux fois par an avec une durĂ©e de dix jours par session et que les mauritaniens de l’étranger peuvent y siĂ©ger, tout comme il contribuera Ă  la cohĂ©sion et Ă  l’unitĂ© en afrique.










AMI


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