Décidément, le ridicule ne tue pas. La police de Sebkha II s’adonne depuis un certain temps, à des opérations de rafles d’étrangers à partir de 18h. Le temps ayant changé, dès l’approche du crépuscule, l’équipe de rafle affute ses armes et patrouille dans les carrefours ou ...
... endroits stratégiques à la pêche des étrangers. La voie qui mène du carrefour de l’ancien centre SOMELEC jusqu’au robinet 10, reste son terrain de prédilection. Très souvent, chez à ce carrefour que la Pick Up de la Police se pointe. Les passagers des motos et ceux des taxis sont la proie de cette police. Selon les témoignages recueillis auprès des victimes de cette rafle, « la police nous arrête et nous conduit au commissariat. Quand on arrive, on nous demande nos cartes de séjour. Si par malheur vous n’avez pas cette pièce, on vous demande de payer 30.000 ouguiyas. Mais vous pouvez marchander jusqu’à 5000 ouguiyas ». Tous les jours, selon toujours nos sources, c’est le contrôle de routine dans cette commune de sebkha. « Je compte changer de quartier pour éviter la police » dit cet homme qui a été raflé par deux fois et contraint de payer à chaque fois 5000 ouguiyas. Pour constater cela, notre reporter s’est pointé le 26 décembre dernier, sur le carrefour de l’ancien SOMELEC dès 18h. Toute la scène d’interpellation s’est déroulée sous ses yeux. C’est dire qu’après le tristement célèbre commissariat de Bagdad, c’est au tour de ce commissariat de Sebkha II de reprendre le flambeau des rafles et des rackettes d’étrangers. Notre image continue d’être ternie par ces agissements incontrôlés des agents ripoux et véreux de la police. A qui profite cette manne ? Allez savoir.
I.Badiane |
