Les résultats des travaux du conseil des ministres, réuni jeudi matin ont été commentés dans l’après-midi par les ministres de la culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement et le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement au cours d’un point de presse.
Intervenant en premier-lieu, le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement, Dr. Mohamed Lemine Ould Cheikh, a souligné que le conseil a étudié et approuvé un certain nombre de projets de décrets et de communications dont un projet de décret portant déclaration d’utilité publique la construction du barrage de l’Oued Seguelil. Répondant à une question relative à la position de la Mauritanie vis-à -vis du retrait de certains pays arabes du sommet arabo africain à cause de la présence de la délégation sahraouie, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la Mauritanie participe en tant que président de la Ligue des Etats Arabes et que la partie organisatrice du sommet est l’Union Africaine et en conséquence c’est elle qui décide qui participe et qui ne participera pas. Et le ministre d’ajouter que le retrait pouvait être évité, car le pays objet d’objection n’a pas assisté et il n’a même pas été invité. ’’Malgré tout cela nous respectons le choix de ceux qui ont boycotté. C’est le cas aussi pour ceux qui ont assisté, sachant que le sommet a eu lieu et a adopté des résolutions. Notre souhait est que ce genre de position soit traité avec sagesse, lors du prochain sommet arabo africain’’, a souligné le ministre. Lui succédant, le ministre l’hydraulique et de l’assainissement, M. Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, a souligné que la construction du barrage de l’Oued Seguelil constitue une solution stratégique permettant de stocker les eaux de pluie pour alimenter la nappe phréatique de type renouvelable avec de l’eau potable, l’irrigation et l’abreuvage de bétail, ce qui engendrera une nette amélioration des conditions de vie des habitants. Il a ajouté que la rareté des ressources hydrauliques résultant des conditions hydrogéologiques défavorables constitue un sérieux handicap devant le développement des activités agricoles et économiques dans la wilaya de l’Adrar.
AMI
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